plantes cancer

Quelles plantes pour diminuer les effets secondaires des cancers hormono-dépendants ?

Les traitements liés au cancer hormono-dépendant entrainent de nombreux effets secondaires qu’il est possible d’atténuer grâce à un bon usage de la phytothérapie. Ces effets peuvent être nombreux, bouffées de chaleur, nausées, problèmes gastriques, anxiété, mauvais sommeil, fatigue, douleurs articulaires…

 

Il convient de ne jamais faire d’automédication et de demander conseil à un médecin, un pharmacien ou un thérapeute compétent avant tout usage de plantes.

Lui seul sera en mesure de vous indiquer les posologies, la durée de la cure, les interactions avec d’autres médicaments et la toxicité éventuelle de la plante.

 

1. Fatigue

Les traitements entrainent bien souvent des fatigues importantes.

L’éleuthérocoque, ou ginseng de Sibérie aux propriétés adaptogènes et tonifiantes, la spiruline antioxydante et immunostimulante, le pollen riche en polyphénols, caroténoïdes et vitamine E, la propolis aux vertus antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires peuvent être utiles en cas d’asthénie et de diminution de résistance de l’organisme.

 

2. Bouffées de chaleur

L’actée à grappe noire ou cimifuga est efficace pour diminuer les bouffées de chaleur, mais elle montre également des effets toxiques sur le foie.

Elle doit donc être utilisée avec précaution et en association aves une protection hépatique comme du desmodium.

Le lin, contrairement aux autres plantes phyto-œstrogéniques serait également efficace pour diminuer les bouffées de chaleur.

 

3. Protéger l’organisme

Pour protéger l’organisme des effets toxiques des traitements, différents antioxydants sont possibles à condition de les prendre à distance des traitements pour ne pas interférer.

La myrtille, la grenade, le thé vert sont indiqués pour restaurer l’organisme.

 

4. Nausées, vomissements et problèmes digestifs

Les troubles digestifs sont courants lors de chimiothérapie.

Certaines plantes peuvent apporter du réconfort et un allègement des effets secondaires.

C’est le cas de la mélisse lorsqu’il y a un problème digestif lié à de l’anxiété.

La mauve et la guimauve aideront à diminuer les troubles digestifs.

La camomille romaine allègera les spasmes, la verveine odorante aidera à diminuer les ballonnements.

La gentiane stimulera l’appétit.

Enfin le gingembre en usage alimentaire limitera les nausées et le curcuma également en usage alimentaire soulagera le foie dans ses fonctions de détoxification.

 

5. Angoisses, insomnie, mauvais sommeil

Les répercussions sur le système nerveux sont nombreuses et bien compréhensibles.

Les malades ont par conséquent besoin d’avoir recours à des aides naturelles pour diminuer leur anxiété.

L’eschscholtzia ou pavot de Californie peut réduire les troubles du sommeil, de même que la valériane, la passiflore ou l’aubépine.

Le griffonia, riche en tryptophane et le safran aux propriétés antidépressives seront utiles dans les états dépressifs légers et modérés.

 

6. Douleurs inflammatoires

Parmi les effets secondaires des traitements de chimiothérapie, on note parfois des douleurs musculaires ou articulaires.

Ces douleurs peuvent perdurer bien après les traitements.

Le curcuma, sauf en cas de prise de tamoxifène, le cassis, la reine des prés, l’harpagophytum ou griffe du diable ou encore la bromélaïne issue de la tige d’ananas en plus de ses vertus anti-tumorales aideront à diminuer l’intensité des douleurs.

 

7. Détox hépatique

Les chimiothérapies entrainent une grande toxicité au sein de l’organisme, une détoxification du foie semble donc indispensable pour éliminer les nombreux résidus nocifs.

De même que les antioxydants, il est important de réaliser la détox à distance des soins pour éviter d’interférer avec les soins.

Il faudra également être attentif à la vitalité du malade et ne procéder à la détox uniquement si celui-ci a récupéré de l’énergie vitale.

Le relargage des toxines fatigue l’organisme.

L’artichaut, le radis noir, la fumeterre et le chardon-marie sont indiqués, attention cependant à ne pas utiliser le chardon-marie en cas de traitement au tamoxifène.

 

8. Renforcer l’immunité

Les malades du cancer montrent souvent une forte diminution de leur immunité, conséquence de la maladie et des traitements lourds.

Il convient de les aider à rétablir leur système immunitaire.

Le Reishi, champigon utilisé en médecine traditionnelle chinoise pour ses propriétés immunostimulantes et l’échinacée, stimulantes des défenses immunitaires pourront aider le malade à relancer la protection de son organisme.

 

9. Reminéraliser l’organisme

La chimiothérapie entraine une déminéralisation qui s’observe entre autres, au niveau de l’émail des dents, des ongles et des cheveux, elle peut conduire à une diminution de la densité osseuse.

Il sera donc important d’apporter un supplément de minéraux à l’organisme pour renforcer l’ensemble de ses structures.

Deux plantes seront intéressantes, l’ortie aux forts pouvoirs reminéralisants, riche en silice et la prêle des champs, également riche en silicium et stimulante de la synthèse du collagène.

Attention cependant à ne pas consommer la prêle des champs en cas de traitement au tamoxifène.

 

 

Article rédigé par Laurence Guillon,
Naturopathe
Laurenceguillon.naturo@gmail.com
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