Médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est originaire de la Chine ancienne et a évolué sur des milliers d’années. Les praticiens de médecine traditionnelle chinoise utilisent des médicaments à base de plantes et diverses pratiques de l’esprit et du corps, comme l’acupuncture et le Tai-chi, pour traiter ou prévenir les problèmes de santé. En France, les gens utilisent la MTC principalement comme une approche de santé complémentaire.

La médecine traditionnelle chinoise couvre de nombreuses pratiques différentes, y compris l’acupuncture, la moxibustion (brûler une herbe au-dessus de la peau pour appliquer la chaleur aux points d’acupuncture), la phytothérapie, le tui na (massage thérapeutique chinois), la thérapie par la diététique, le Tai chi et le Qi gong (Mouvements ou postures spécifiques, respiration coordonnée et concentration mentale). La MTC est enracinée dans l’ancienne philosophie du taoïsme et remonte à plus de 2.500 ans. Les systèmes traditionnels de médecine existent également dans d’autres pays d’Asie de l’Est et du Sud, y compris le Japon (où la médecine traditionnelle à base de plantes s’appelle Kampo) et la Corée. Certains de ces systèmes ont été influencés par la médecine traditionnelle chinoise et sont semblables à certains, mais chacun a développé des caractéristiques distinctives propres.

 

 

Le triple réchauffeur en médecine traditionnelle chinoise

Le triple réchauffeur Le « triple réchauffeur » (San-tsiao) était, comme son nom l’indique, producteur de chaleur. Il correspondait à la triple activité des systèmes respiratoire, digestif et génito-urinaire. Le réchauffeur supérieur (Chang-tsiao) était en rapport avec l’œsophage. Le réchauffeur moyen (Tchong-tsiao) était assimilé à la cavité gastri­que. Le réchauffeur inférieur (Hia-tsiao) était confondu avec l’urètre. Le système […]

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Houa T’o et l’utilisation des drogues anesthésiante, antiseptiques, onguents, anthelminthiques

La biographie de Houa T’o (vers 141-208) est moins sûre. On le présente comme le plus grand chirurgien de la Chine ancienne pratiquant les premières laparotomies, résections des intestins, thoracoto­mies, greffes d’organes, rhinoplasties, lithotomies, etc. Houa T’a, originaire de P’ei-kouo-tsiao (Province du Ngan-houci), serait né sous le règne de l’Empereur Chouen, pendant l’ère Yang-ho (

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Le mythe de la drogue d’immortalité en médecine chinoise

L’Empereur Che Houang-ti, fondateur de la dynastie des Tsin, créa le premier empire unifié et centralisé (221 avant J .-C.). Il soutint l’école légaliste et combattit l’école confucéenne. Che Houang-ti entendit présider en personne à l’unification du langage, de la mon­naie, des poids et mesures, de la largeur des routes et même de l’écar­tement des

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Les Tcheou: La première organisation de la médecine chinoise

Les Tcheou succédèrent à la société esclavagiste des Chang et se distinguèrent par la première organisation de la médecine. Les prati­ciens étaient répartis en quatre classes : les médecins des maladies (tsi-yi) ou généralistes : les médecins des plaies (yang-yi) ou chirur­giens; les médecins des aliments (che-yi) ou diététiciens; les méde­cins des animaux (cheou-yi) ou

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L’empereur Chen Non et l’origine de la médecine traditionnelle chinoise

On ne saurait concevoir de progrès en médecine sans révisions cri­tiques ni changements profonds dans la théorie comme dans la prati­que. En Chine, ces révisions n’ont pourtant pas eu pour conséquence l’élimination des recettes populaires ni l’abandon des principes fon­damentaux qui régissent la pharmacopée traditionnelle. C’est pour­quoi il est si important, si l’on veut comprendre

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Traitement naturel de la stomatite aphteuse en médecine traditionnelle chinoise

Traitement naturel de la stomatite aphteuse – Le traitement simple L’inflammation de la bouche est fréquente. La stomatite aphteuse dont la cause demeure obscure est soignée à l’aide du Si-sin, (Radix Asari) (Aristolochiaceae). On trouve cette racine aux pieds des forêts montagneuses, dans les lieux humides et ombragés, du Hei-long-kiang, du Kirin, du Nord-Est, du

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Traitements naturels des maladies de la bouche en médecine traditionnelle chinoise

Bien que la médecine chinoise par les plantes ne puisse guérir tou­tes les maladies de la bouche, et ceci même en dépit du succès des applications nouvelles, l’exposition simultanée ou consécutive des procédés populaires par les comités d’hygiène de Canton, de Pékin, de Lan-tcheou, de Chen-yang et du Sin-kiang (1969-1971), montre l’importance de la phytothérapie

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Traitement naturel de la rhinite en médecine traditionnelle chinoise

La protection de ces « cavités naturelles » que sont les oreilles, le nez et la bouche est actuellement une spécialité prioritaire de la médecine traditionnelle chinoise. Elle a pris une ampleur nouvelle avec !’auriculothérapie. Nous ne saurions trop attirer l’attention sur les travaux cliniques du docteur H. Jarricot, à Lyon. Notre étude se limitera

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Traitement naturel du saignement de nez

En médecine traditionnelle chinoise, dans la protection des « cavités naturelles », on distingue les maladies du nez proprement dit (hémorragie, rhinites, ozène (puanteur)), des maladies des sinus (inflammations des sinus et de l’ethmoïde). L’épistaxis (communément appelé saignement de nez) est la première rubrique étudiée par les médecins aux pieds nus (1971). Le sang qui

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Les traitements naturels pour les maladies des yeux en médecine traditionnelle chinoise

Le médicament destiné à être placé sur l’œil est habituellement un protecteur (collyre ou extrait liquide). Les Chinois distinguent en pathologie les maladies des yeux proprement dites et les troubles de la réfraction (myopie, presbytie, astigmatisme). Les maladies les plus fréquentes sont : 1. les maladies de la conjonctive (« l’œil rouge» – hong-yen – ou

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