Traitements naturels des maladies de la bouche en médecine traditionnelle chinoise

Bien que la médecine chinoise par les plantes ne puisse guérir tou­tes les maladies de la bouche, et ceci même en dépit du succès des applications nouvelles, l’exposition simultanée ou consécutive des procédés populaires par les comités d’hygiène de Canton, de Pékin, de Lan-tcheou, de Chen-yang et du Sin-kiang (1969-1971), montre l’importance de la phytothérapie actuelle. Elle reflète l’évolution de la médecine chinoise traditionnelle. Elle a bénéficié de toute l’atten­tion du groupe de recherche en médecine interne de l’hôpital 11° 1 de Chang-haï (1975).
La protection de la « cavité buccale » rentre dans les soins du corps. Les maladies de la bouche comprennent principalement les stomatites (inflammation de la bouche), ensuite les phlegmons et les abcès, enfin les maux de dents. Les études dentaires ne sont pas séparées de la stomatologie. Les Ya-t’ong (douleurs dentaires) sont pour les médecins aux pieds nus (1971) un sujet prioritaire. L’acupuncture est indiquée comme calmant avec l’injection de procaïne à 2 % afin d’agir sur le trijumeau (la névralgie faciale peut atteindre une ou plu­sieurs branches du trijumeau).

On obtient une analgésie dentaire en piquant le Ho-lwu (point 11° 4 sur le méridien du Gros Intestin, dans l’angle formé par le l » et le 2′ métacarpiens). La moxibustion de ce point est limitée (de trois à sept minutes).
Le traitement par les plantes dans les maladies de la bouche, s’ap­plique surtout à la stomatite, à la gingivite, à la carie et à la paraden­tose; dans les maladies de la mâchoire, il s’adresse aux ostéites, aux tumeurs et à la parotidite.
L’emploi des substances naturelles a permis d’expérimenter les effets des drogues chinoises par l’expectoration.

Elles facilitent l’ex­crétion des sécrétions pathologiques (crachats). Les plantes médici­nales suivantes figurent dans de nombreux traitements administrés par la voie buccale. Citons le Cha-chen (Radix Adenoph01·ae) (Cam­panulaceae); le M a-leou ling, ( Gaulis A ristolochiae) (A rislolochia­ceae); T’ien nan-sing, (Rhizoma Arisaemalis) (Araceae); et le Tseu­wan, (Aster tataricus L.) ( Compositae). L’École des Cadres de Pékin (1971) a entrepris la culture intensive de cette dernière plante.

Les informations, les opinions et les conseils contenus dans cet article ne doivent pas être utilisés comme outil de diagnostic ni être substitués à un diagnostic médical.
Il est fortement recommandé de demander un avis médical auprès d’un professionnel de santé avant d’envisager tout traitement.