Les maladies de l’appareil génital féminin

Aménorrhée (absence de règles)

L’absence de règles est normale avant la puberté, pendant la grossesse et après la ménopause. Mais elle peut être due à une malformation congénitale, telle que la malfaçon ou l’absence d’utérus, ou bien l’imperforation de l’hymen (membrane fermant le vagin chez la vierge)…En savoir plus sur l’aménorrhée.

Syndrome prémenstruel

Les troubles fonctionnels de la période prémenstruelle surviennent une semaine à dix jours avant l’apparition des règles et prennent fin quelques heures après le début du flux…En savoir plus sur le syndrome prémenstruel.

Dysménorrhée : primaire et secondaire (règles douloureuses)

La dysménorrhée primaire survient peu après la puberté et frappe la moitié des femmes jusqu’à vingt-cinq ans. La douleur débute le premier jour des règles et dure environ douze heures…En savoir plus sur la dysménorrhée.

Ménopause

La ménopause, ou cessation définitive des règles, se traduit par la disparition de la plupart des hormones femelles, contraignant l’organisme à s’adapter à des apports minimaux. L’ovulation (mi­gration de l’ovule) peut cesser avant la ménopause ou persister quelques mois après…En savoir plus sur la ménopause.

Inflammations du vagin (leucorrhée, vulviîe, vaginite)

Toute inflammation vaginale est ca­ractérisée par des pertes blanches (leu­corrhée). Les rapports sexuels devien­nent douloureux. Les causes les plus fréquentes sont les suivantes…En savoir plus sur l’inflammations du vagin.

Cervicite

Le col de l’utérus, qui fait saillie au fond du vagin, est insensible…En savoir plus sur la cervicite.

Prolapsus génital

Lorsque les muscles et les ligaments qui maintiennent en place l’utérus dans le bassin sont distendus et se relâchent en raison de nombreuses grossesses, de l’âge ou d’une faiblesse congénitale…En savoir plus sur le prolapsus génital.

Cystocèle et rectocèle

Lorsque la vessie s’affaisse et exerce une pression sur la paroi du vagin, il s’agit d’un cystocèle ; quant au recto­cèle, il survient lorsqu’une partie du rectum compresse et fait saillie dans la partie antérieure du vagin. Les causes en sont les mêmes que pour le Prolapsus génital. EN savoir plus sur le cystocèle et le rectocèle.

 

TUMEURS ET KYSTES

Les organes génitaux de la femme sont un lieu de prédilection pour le développement de certains cancers, can­cer du col de l’utérus, cancer de l’utérus et chorio-épithéliome (tumeur maligne rarissime mais virulente). Ces maladies, ainsi que le cancer du sein, sont traitées dans le chapitre, Cancer.

Fibrome de l’utérus (fibromyome de l’utérus)

Les tumeurs utérines fibreuses sont pour la plupart bénignes, presque tou­jours multiples et se développent sur la paroi de l’utérus, atteignant parfois la taille d’une balle de tennis…En savoir plus sur le fibrome de l’utérus.

Kyste et tumeur de l’ovaire

Le kyste ovarien est parfois très volumineux, atteignant la taille d’un pamplemousse. Débutant comme une petite tumeur bénigne, il peut par la suite évoluer en tumeur maligne (envi­ron 15 p. cent des kystes ovariens sont à l’origine des tumeurs malignes)…En savoir plus sur le kyste et tumeur de l’ovaire.

Tumeurs bénignes du sein

Pour une raison inconnue, des tu­meurs kystiques dures et irrégulières se développent parfois dans le quadrant supéro-externe du sein. Pendant les règles, elles augmentent de volume, pour reprendre ensuite leur taille ini­tiale…En savoir plus sur les tumeurs bénignes du sein.

 

Sexualité

Stérilité féminine

Il existe deux formes de stérilité chez la femme : la stérilité absolue, due à un défaut structurel des organes génitaux, et la stérilité relative potentiellement guérissable dans la mesure où les or­ganes ne sont pas atteints dans leur fonction…En savoir plus sur la stérilité féminine.

Frigidité

La frigidité, ou absence de désir sexuel, survient chez la femme lorsqu’elle n’éprouve pas de jouissance pendant les rapports sexuels, soit qu’elle le désire mais n’y parvienne pas, soit que l’acte sexuel lui répugne…En savoir plus sur la frigidité.

Accouplement douloureux avec spasme vaginal (dyspareunie et vaginisme)

La dyspareunie, ou accouplement douloureux, et le vaginisme, ou contrac­tion des muscles de l’orifice du vagin empêchant ou rendant très difficile la pénétration, ont presque toujours une origine psychique…En savoir plus sur la dyspareunie et le vaginisme.

Absence d’orgasme chez la femme

L’absence d’orgasme chez la femme est tout aussi regrettable et contraire à la nature que chez l’homme. Peut-être même davantage au regard de l’anato- mie féminine…En savoir plus sur l’absence d’orgasme chez la femme.

 

Grossesse

Carences alimentaires dans la grossesse

La grossesse exige un régime riche en protéines, en calcium et en fer, approximativement une fois et demie les besoins normaux. Si la femme enceinte n’absorbe pas les suppléments requis…En savoir plus sur les carences alimentaires dans la grossesse.

Carences alimentaires dans la grossesse

La grossesse exige un régime riche en protéines, en calcium et en fer, approximativement une fois et demie les besoins normaux. Si la femme enceinte n’absorbe pas les suppléments requis, elle risque l’anémie, la fatigue et les difficultés respiratoires. Une carence en fer, par exemple, entraîne une diminution du taux d’hémoglobine et de globules rouges dans le sang, qui se traduit par des difficultés respiratoires.

Viandes, poissons, volailles et œufs sont riches en protéines. Deux grands verres quotidiens de lait (écrémé de préférence) suffisent à apporter le sup­plément nécessaire en calcium. Enfin, parmi les aliments riches en fer, il faut citer le foie, les rognons, les céréales, le pain complet, les fruits secs, les baies, etc.

Les féculents, les aliments riches en graisses et les mets épicés sont à éviter.

Syphilis et blennorragie occultes pendant la grossesse

Les femmes porteuses des germes de la syphilis et de la blennorragie restent souvent asymptomatiques. C’est pour­quoi il est indispensable en cas de grossesse de pratiquer systématique­ment les tests de détection des maladies vénériennes, dans la mesure où ces deux maladies peuvent créer de graves dom­mages au futur enfant.

Médicaments et drogues pendant la grossesse

Pendant la grossesse, la femme voit son organisme évoluer. Alors qu’aupara­vant, elle pouvait absorber toutes sortes de médicaments, désormais, le plus ano­din d’entre eux risque de l’affecter, elle mais surtout l’enfant qu’elle porte. Il convient donc, autant que faire se peut, d’éviter de prendre des médicaments, même les plus « inoffensifs » comme l’aspirine ou les antacides qui, en cas de grossesse, deviennent « offensifs ». Des dosages excessifs de vitamines A, C, D, Bt et K, les antibiotiques, la plupart des tranquillisants, les sulfamides et maints autres peuvent avoir des conséquences nocives sur le fœtus, qu’elles se manifes­tent sur le moment ou après la naissance de l’enfant.

Donc, pas de somnifères, pas de laxatifs, pas d’antiémétiques (médica­
ments contre les vomissements), pas de sédatifs, et, en règle générale, pas de médicaments sans prescription de son médecin.

Le tabac est également contre-indi- qué. Les statistiques montrent un taux de mort foetale supérieur chez les femmes qui fument.

Radiographie aux rayons X et grossesse

Les rayons X, ou toute autre forme de radiation, sont toujours dangereux pour le foetus. Même un faible dosage peut entraîner des dommages irréversi­bles. La femme enceinte ne sera donc radiographiée qu’en cas d’absolue nécessité.

Toucher vaginal pendant la grossesse

Certains médecins évitent le toucher vaginal, ou examen manuel du col de l’utérus, en raison des risques d’infec­tion et d’avortement spontané. A moins que la vie de l’enfant et de la mère ne soit en danger, cette forme d’examen est absolument contre-indiquée. Toutefois, pratiqué dans de bonnes conditions d’aseptisation, le toucher vaginal fournit d’importantes indications.

Facteur Rhésus et grossesse

Environ 15 p. cent de la population n’ont pas de facteur Rhésus dans leur sang – ils sont dits Rh- (Rhésus négatif)…En savoir plus sur le facteur Rhésus et grossesse.

Avortement spontané (fausse couche)

Un tiers des femmes subit au moins un avortement spontané. En réalité, cette incidence est beaucoup plus élevée, car les fausses couches surviennent en majorité au cours du premier mois de grossesse et restent la plupart du temps asymptomatiques…EN savoir plus sur l’avortement spontané.

Troubles du début de la grossesse (nausées matinales)

Parmi les troubles apparaissant en début de grossesse, les nausées et les vomissements matinaux sont les plus fréquents. Un tiers des femmes y échappe, et parmi celles qui en souffrent, la moitié doit…En savoir plus sur quand apparaissent les nausées quand on est enceinte.

Rubéole chez la femme enceinte

Infection virale mineure chez l’enfant, la rubéole chez la femme enceinte peut être désastreuse, particulièrement lorsqu’elle est contractée dans les trois premiers mois de la grossesse. L’enfant risque de naître malformé, mentalement arriéré, avec des lésions cardiaques ou la cataracte. La rubéole est également parfois à l’origine d’un avortement spontané.

La meilleure des préventions est de vacciner l’enfant avant l’âge de la pu­berté. Le vaccin ne doit pas être adminis­tré juste avant ou pendant la grossesse.

Grossesse extra-utérine (grossesse ectopique)

Il arrive que l’ovule, durant sa migra­tion vers l’utérus, soit fécondé dans une trompe de Fallope et s’y implante. L’avortement spontané survient inévita­blement au bout de la quatrième à la douzième semaine de grossesse. Les symptômes comprennent l’absence de règles, une douleur abdominale latérale qui peut être sévère et des pertes ou des saignements. Les complications sont graves et imposent une intervention chirurgicale. La trompe affectée est retirée, parfois même l’ovaire, sans que cela altère l’autre trompe ou l’autre ovaire, si bien qu’une grossesse ulté­rieure est possible. Les grossesses extra­utérines sont peu courantes.

Toxémie gravidique (pré-éclampsie, éclampsie)

La toxémie gravidique est un ensem­ble de manifestations pathologiques sur­venant au cours des trois derniers mois de la grossesse. Si elle n’est pas traitée à temps, elle mène à l’éclampsie…En savoir plus sur la toxémie gravidique.

Fièvre puerpérale

Autrefois une des principales causes de mort de la femme en couches, la fièvre puerpérale est de nos jours deve­nue très rare en raison des conditions d’asepsie de l’accouchement en hôpital. Infection à streptocoque immédiate­ment contrôlée par l’administration de sulfamides ou d’antibiotiques, la ma­ladie n’a néanmoins pas totalement disparu et frappe encore parmi les femmes qui se soumettent à des avorte­ments, pratiqués dans des conditions illégales.

Frissons, fièvre très élevée, pouls accéléré, douleur abdominale sévère, vomissements et pertes blanches consti­tuent les symptômes principaux.

Le pronostic est excellent si le traite­ment est administré à temps : larges doses d’antibiotiques pendant une assez longue période et rétablissement de l’équilibre hydro-électroly tique. La meilleure des préventions est de s’assu­rer des conditions d’hygiène et d’asepsie dans lesquelles doivent se dérouler l’accouchement, ou, éventuellement, l’interruption de grossesse.

Placenta prævia et décollement prématuré du placenta

Le placenta prævia est dû à l’implan­tation du placenta contre ou près de l’orifice du col utérin, entraînant une déchirure et des hémorragies lorsque le col utérin commence à se dilater vers…En savoir plus sur le placenta prævia et décollement prématuré du placenta.