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Accompagner naturellement la convalescence après le coronavirus

Le Covid 19 circule depuis déjà plusieurs mois et si, heureusement, dans la plupart des cas il se présente sous la forme non grave, il laisse souvent derrière lui une convalescence longue et parfois difficile.

La majorité des personnes qui sont passées par là se plaignent notamment d’une fatigue importante pouvant perdurer plusieurs semaines.

Retrouver le goût et l’odorat peut aussi se révéler plus ou moins long suivant les personnes.

Comment soutenir l’organisme pour faciliter cette nécessaire phase de récupération ?

La fatigue, le premier frein au retour à la normale

C’est un des symptômes qui met le plus longtemps à s’estomper selon les témoignages : souvent cet état d’épuisement se manifeste curieusement en dent de scie, les convalescents témoignant souvent d’« un jour avec, un jour sans », comme si l’organisme peinait à reprendre son rythme.

La fatigue et parfois la sensation de faiblesse musculaire se manifeste ainsi pendant parfois plusieurs semaines, impactant le retour rapide à une vie normale.

Il faudra évidement veiller à avoir une alimentation équilibrée et saine, avec un apport protéique journalier suffisant pour soutenir les défenses immunitaires, des légumes et/ou fruits frais, une cuisine incluant des huiles végétales de qualité… à l’inverse, on évitera tous les plats préparés et ultra transformés, les produits laitiers, le sucre en excès, pour ne pas augmenter la charge de travail de l’organisme.

Côté complémentation, inutile de se gaver de vitamines pour espérer se remonter plus vite : l’organisme a besoin qu’on le soutienne en douceur et en profondeur, pas qu’on le fasse marcher à coup de fouet…

On peut penser à un complexe d’oligoéléments associé à une des diathèses du Dr Ménétrier, la diathèse n°4 ou diathèse anergique.

Les diathèses de Ménétrier sont basées sur les années d’observation et de pratique du Dr Ménétrier, qui le premier remarqua que certains de ses patients à la typologie bien précise (historique médical, comportement…) avaient plus d’affinités avec certains oligoéléments.

La diathèse anergique est caractérisée par une profonde fatigue, autant physique que mentale, avec parfois faiblesse du foie et/ou des reins (les principaux émonctoires).

Elle est classiquement associée à tous les états de convalescence post infectieuse, ainsi que dans tout les états inflammatoires trainants ou insidieux.

Elle est régulée par le complexe Cuivre Or Argent Oligosol, à prendre le matin avant le petit déjeuner, en cure de 3 à 4 semaines.

L’organisme pourra aussi tirer bénéfice d’une supplémentation en pollen frais, en spiruline ou encore en poudre d’huitre qui pourront apporter nombre de nutriments essentiels sous forme naturelle et biodisponibles.

Lire : Pollen: Comment le consommer ? Quelles indications ?(pollen frais)

 

Retrouver l’odorat pour retrouver le goût à la vie

Symptôme presque caractéristique du coronavirus, même dans les formes les plus bénignes, la perte du sens du goût et de l’odorat met parfois plusieurs semaines à s’effacer ; dans un cas sur deux, la récupération peut être incomplète.

Dans ce cas, après avoir consulté un spécialiste pour s’assurer de l’absence de lésions, quelques gestes complémentaires peuvent favoriser la régénérescence des nerfs olfactifs endommagés.

En premier lieu une complémentation en zinc, (en privilégiant les formes naturelles ou l’oligothérapie), élément en lien étroit avec le système immunitaire et le sens du goût et de l’odorat.

Lire : Le zinc, un atout indispensable pour notre système immunitaire

Une supplémentation sur plusieurs semaines peut être envisagée.

Ensuite un apport d’Omégas 3, indispensables au système nerveux comme aux membranes cellulaires favorisera la restauration des cellules nerveuse endommagées ; les acides gras EPA et DHA seront particulièrement nécessaires.

L’apport de leurs précurseurs via les huiles végétales risque alors ne pas être suffisant car ces acides gras ne s’obtiennent qu’au bout de nombreuses transformations et en faible quantité.

Mieux vaut apporter directement ces acides gras sous forme d’huile de poisson, en capsule. La nutrition du système nerveux est alors immédiate.

Enfin on peut éduquer ou rééduquer son odorat, car si certains nerfs olfactifs sont endommagés rien n’interdit d’en créer de nouveau : c’est la plasticité neuronale.

Pour preuve, certaines personnes comme les créateurs de parfums, « les nez », ont éduqué leur odorat pour lui permettre d’identifier beaucoup plus d’odeurs que la plupart d’entre nous.

Grâce à un long travail de stimulation, ils ont ainsi acquis des capacités olfactives au-dessus de la moyenne.

Les huiles essentielles peuvent être un excellent support : elles sont même la base d’un protocole mis en ligne par l’association Anosmie pour stimuler/retrouver les sensations olfactives.

Pour ceux qui veulent découvrir et tester cet excellent protocole, il est disponible librement sur le site de l’association : https://www.anosmie.org/@medias/docs/PRO/P.R.O-V1.pdf

Les séquelles, la grande incertitude

Difficile d’évaluer à ce stade les séquelles possiblement laissé par l’infection au coronavirus : la principale serait probablement la fibrose pulmonaire.

Bien qu’elle soit surtout observée dans les formes graves, elle a été constatée également chez quelques personnes souffrant d’une forme pourtant bénigne avec peu de symptômes.

Comment accompagner et renforcer les capacités de régénération de l’organisme face à ces situations ?

Les bourgeons de plantes ont la particularité de favoriser la régénération et la réparation des tissus qu’ils ciblent, ce qui leur donne un intérêt tout particulier à ce stade.

Plusieurs sont spécifiques de la sphère respiratoire :

Le bourgeon de noisetier en particulier, est traditionnellement utilisé en cas de sclérose pulmonaire, emphysème, bronchite chronique, crise d’asthme à répétition…et de façon générale dans toutes les atteintes où des inflammations répétées altèrent et durcissent les muqueuses respiratoires. Son autre grand site d’action est le foie.

Ses deux complémentaires naturels sont les bourgeons de marronnier et de gingko : le premier était déjà utilisé par les cavaliers ottomans pour soulager leurs chevaux atteints d’emphysème et le deuxième a une solide réputation d’anti oxydant et anti scléreux.

Les bourgeons sont d’utilisation simple et sécurisés pour tous : rien n’interdit donc d’évaluer leur efficacité sur plusieurs semaines.

Mieux vaut se référer à un thérapeute pour personnaliser le conseil mais on peut tester en attendant ces 3 bourgeons à raison de 15 gouttes de chaque, pris ensemble avec un peu d’eau avant les 3 repas.

Et si certain(e)s souhaitent témoigner de leur ressenti au bout de quelques semaines d’utilisation de ce protocole, il est possible (souhaité !) de m’envoyer vos observations par mail !

 

Article rédigé par Marie Chetaille
Auteur Santé/Bien être
Diplômée CENA Robert Masson
Certificat de compétence en Homéopathie
Tel : 03 85 25 30 95
Mail : chetaille.marie@orange.fr