Variole: Symptômes, Dangers, Contagion, Prévention et Traitement

Cette maladie virale très contagieuse, potentiellement épidémique, affecte les sujets de tous âges et de toutes races. Au Moyen Age, des épidémies tuèrent un quart de la population européenne. Elle est assez rare aujourd’hui dans les pays industrialisés mais constitue tou­jours une menace sérieuse dans le Tiers-Monde. Les survivants sont im­munisés pour le restant de leurs jours.

Variole Contagion : Le patient reste contagieux tant que la dernière croûte n’a pas disparu. La transmission s’opère par l’intermédiaire de gouttelettes émises par le nez et la gorge, par un contact direct avec le patient, ou par le manie­ment d’un objet touché par celui-ci : vêtements, livres, couverts, etc. Seules les personnes immunisées ou vaccinées sont donc autorisées à s’approcher. Incubation : De une à deux semaines.

Variole Durée : De deux à trois semaines pour la période d’état, autant pour la convalescence.

Variole Danger : Les cas sérieux et non traités ont souvent une issue fatale. Le risque de défigurement est grand car les plus grosses pustules sont à l’origine des visages grêlés. Le taux de mortalité reste élevé chez les petits enfants et les personnes âgées. Parmi les complica­tions, citons la gangrène de la peau, la néphrite et la pneumonie.

Variole Symptômes :

La maladie débute brus­quement par une fièvre très élevée, une violente migraine frontale, une douleur intense dans le dos, des douleurs mus­culaires, des convulsions (chez les en­fants), éventuellement des nausées, des vomissements, un état de délire et un pouls rapide.

Le troisième jour, de grandes quan­tités de petits points d’un rose rougeâtre (macules) s’étendent sur le visage, les avant-bras et le reste du corps. Dans les cas les plus sévères, la présence des macules est massive En quelques heures ils se transforment en boutons (papules). Vers le cinquième ou le sixième jour, ceux-ci deviennent de véritables cloques (vésicules) grosses comme une tète de clou, entourées d’une auréole rouge, à fossettes, résistantes aux pincements. Le neuvième jour, le liquide contenu dans les cloques prend une allure pustuleuse, après quoi les cloques sèchent rapide­ment et donnent naissance à des croûtes malodorantes et toujours contagieuses, qui disparaissent finalement au bout de trois à quatre semaines.

La variole se distingue aisément de la varicelle, parce que dans la seconde les quatre phases de l’éruption peuvent être superposées, alors que dans la première elles se succèdent dans un ordre nettement délimité ; de plus, la variole a tendance à épargner le tronc et à se concentrer sur les extrémités, la tête, la paume des mains et la plante des pieds.

Variole Traitement :

La variole constitue une Alerte médicale. Le patient doit être maintenu à l’écart de se proches dans un service hospitalier qui lui offrira les meilleures chances de guérison. On utilise couramment des antibiotiques pour empêcher l’infection bactérienne des cloques de produire des cicatrices supplémentaires. Tous les objets mis en contact avec le malade doivent être considérés comme contaminés. Le trai­tement se contente d’éviter une aggrava­tion de la maladie au moyen d’une surveillance constante. La vaccination précoce assure de cinq à sept années d’immunité.

Variole Prévention :

I.a seule véritable préven­tion est la vaccination. Cependant, celle-ci ne peut être pratiquée en cas de grossesse, de maladie virale ou d’érup­tion cutanée diffuse. L’utilisation de stéroïdes ou d’immuno-suppresseurs est également une contre-indication.

L’immunoglobuline, lorsqu’elle est disponible, doit être utilisée en conjonc­tion avec la vaccination. Pour les personnes exposées à la contamination qui ne peuvent être vaccinées, on se sert parfois dans un but prophylactique du méthisazone (Marboran).

La maladie est devenue si rare que la vaccination systématique a été abandonnée. En Europe occidentale, les risques liés à la vaccination dépassent les chances d’être atteint par la variole.