fatigue chronique

Je suis tout le temps fatigué(e): comprendre le syndrome de la fatigue chronique

On se plaint très souvent de fatigue, d’épuisement, de lassitude, de manque d’énergie et de vitalité. Ce sont des mots qui reviennent souvent dans notre langage et ce, du lever au coucher !

Stress, sédentarité, vie trépidente, malbouffe, pensées pathogènes et émotions parasites, manque de sommeil, abus de médicament et drogues (alcool et tabac, caféine ou théine) tous ces éléments concourent pour que l’on ne soit jamais en repos.

Bien sûr, ces facteurs exogènes présagent essentiellement d’une fatigue qui a des causes dans nos modes de fonctionner et de vivre. A nous de changer alors notre façon de vivre afin d’avoir cette hygiène de vie propice à la récupération.

Mais que faire si cette fatigue s’installe dans la durée malgré le repos, et que viennent s’ajouter d’autres troubles secondaires comme maux d’estomac, déprime voire dépression ?

Le Syndrome de la fatigue chronique

Il a été officiellement reconnu  en 1987, puis en 1992 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

25% des humains sont plus ou moins fatigués. Toutefois, pour parler de syndrome de fatigue chronique (SFC, anciennement appelé Encéphalomyélite Myalgique), certains critères doivent être remplis.

150 000 personnes en souffrent en France. Les femmes sont plus nombreuses à en souffrir que les hommes. Ce syndrome est fréquent entre 20 ans et 40 ans, mais peut toucher n’importe quel groupe d’âge.

Causes possibles

Survenue au décours d’une maladie infectieuse (90 %) : mononucléose infectieuse, maladie de Lyme, infections bactériennes et surtout virales.

L’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne est de plus en plus considérée, dès lors qu’on peut identifier une infection comme élément déclencheur. Cette infection pourrait entraîner par la suite un dysfonctionnement du système immunitaire, parfois accompagné d’un emballement qui débouche sur des maladies auto-immunes. Pour d’autres, elle serait liée à l’exposition à certains pesticides ou insecticides, une anesthésie, un traumatisme physique, des vaccins, des polluants.

Ainsi le SFC serait la conséquence d’une réponse immunitaire, déclenchée par un agent infectieux mais qui, au lieu de s’arrêter au bout de quelques semaines, persiste dans la durée, amenant une dégradation du terrain qui va générer une chute de l’énergie.

Une maladie neurologique

Elle se manifeste soudainement, entraînant une détérioration rapide et importante de la santé.

Ses signes cliniques s’accompagnent notamment de douleurs musculaires et articulaires et un malaise généralisé. Dans la durée, cette fatigue chronique impactera considérablement la vie professionnelle et personnelle.

Reconnaître les symptômes ou signes cliniques

  • Fatigue installée depuis plus de six mois, à la fois physique et intellectuelle, non améliorée par le repos, réduisant l’activité
  • Malaise ou fatigue intense après les exercices physiques
  • Douleurs musculaires inexpliquées, assez similaires aux douleurs causées par la fibromyalgie (chez près de 70 % des personnes atteintes)
  • Douleurs articulaires migratrices, sans gonflement (72 %)
  • Troubles du sommeil non récupérateur (92 %)
  • Céphalées (90 %)
  • Fièvre modérée ou frissons, par intermittence (92 %)
  • Bouffées de chaleur (60 %)
  • Troubles digestifs (80 %)
  • Pertes de mémoire et/ou difficultés de concentration et/ou irritabilité (95 %)
  • Photophobie (crainte de la lumière) et/ou scotome transitoire (tache de cécité dans le champ visuel) (75 %)

Atteinte ORL :

  • Douleurs de gorge avec parfois pharyngite (85 %)
  • Ganglions cervicaux et/ou axillaires douloureux ou hypertrophiés (50%)
  • Écoulement nasal récidivant (60 %)

Problèmes ou cognitifs : confusion, pertes de mémoire à court terme, difficulté à se concentrer, désorientation, difficulté à faire la mise au point visuelle, hypersensibilité au bruit et à la lumière, etc

Manifestations du système nerveux autonome : difficulté à rester en position verticale, chute de pression en se levant, impression d’étourdissement, pâleur extrême, nausée, syndrome de l’intestin irritable, besoin fréquent d’uriner, palpitations, arythmie cardiaque, etc

Manifestations neuroendocriniennes : instabilité de la température corporelle (périodes de transpiration, sensation fiévreuse, extrémités froides, intolérance aux températures extrêmes), changement de poids important, etc

Chute des défenses immunitaires qui donne lieu à des maux de gorge fréquents, symptômes grippaux à répétition, apparition d’allergies ou d’intolérances alimentaires, etc.

Évolution du syndrome

Le pronostic est sévère chez l’adulte. Certes il n’y a pas danger de mort, mais les symptômes persistent à long terme chez 90 % des patients.

Le syndrome de fatigue chronique évolue de manière très variable. Ses signes cliniques ont tendance à régresser avec le temps. Tout le monde ne guérit pas complètement, mais progressivement.

On estime que la fatigue disparaît généralement au bout de 5 ans en moyenne.

Attention vigilance

Au cours du SFC certaines maladies auto-immunes font irruption (syndrome de Gougerot-Sfogren, thyroïdite d’Hoshimoto, polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, diabète type I…)

Accompagnez votre SFC naturellement

Il est important de connaitre la cause de votre fatigue chronique. Est-ce un virus, une bactérie ou une autre cause, pour cela il faut vous faire faire un bilan par votre médecin.

Si virus, des huiles essentielles (aromathérapie) peuvent aider.

Éliminez les pesticides et les perturbateurs endocriniens

Nous vivons entourés de chimique et de pesticides dans tout ce que nous consommons (viande, légumes, poissons, fruits etc).

Certaines substances (tabac, alcool, amalgames dentaires à base de mercure, etc…) peuvent avoir une influence négative sur notre organisme.

L’utilisation de pesticides et de fongicides – même si elle est très contrôlée – a comme conséquence la présence de résidus indésirables dans nos aliments et dans l’environnement.

XENOSULF des laboratoires Le Stum peuvent aider. Ce produit propose un soutien des fonctions hépato-biliaires : Les composantes algales et végétales de XÉNOSULF se complètent idéalement. L’extrait de pissenlit aide à supporter la fonction biliaire et la chlorelle participe à la détoxification de l’organisme.

Une chélation ciblée : Les composants de XÉNOSULF ont été spécialement sélectionnés pour leur grande affinité pour les métaux toxiques et leur très faible affinité pour les minéraux.

Restaurez votre terrain ( les intestins)

Il est important de restaurez votre terrain car de nombreux signes vont se greffer à votre fatigue, allant de la  dépression, état de stress, insomnie, angoisse, fatigue, troubles du transit, foyers infectieux, troubles respiratoires, douleurs, troubles cognitifs.

Vous le savez, l’intestin est votre 2ème cerveau et il faut le restaurer face aux agressions chimiques ; c’est le lit de toutes vos pathologies à venir.

Les choses que nous consommons dont les médicaments de synthèse: les statines (cholestérol) les béta-bloquants, la pilule, le traitement substitutif hormonal (ménopause), l’aspartame, le glutamate, tous ces produits nous fragilisent.

A cela viennent s’ajouter les toxiques professionnels et environnementaux… Tous ces éléments induisent une hyperperméabilité intestinale, un stress oxydant et des radicaux libres oxygénés.

Éliminez les aliments inducteurs d’intolérance alimentaire d’abord

Céréales avec  gluten, laits animaliers, soja, maïs, houste !

Les caséines contenus dans les laitages et  fromages sont constituées de 80% de phosphoprotéines (le lait maternel n’en contient que 10%) et  induisent  donc une malabsorption intestinale avec parfois une atrophie villositaire qui entraine une fuite de minéraux (calcium, magnésium, potassium) de vitamines B, indispensables à  notre métabolisme .Ces caséines induisent une déminéralisation dont l’ostéoporose. Par ailleurs, les caséines bloquent et précipitent les polyphénols (flavinoïdes) qui représentent des anti-oxydants abondants dans les légumes, les fruits, le thé, le chocolat.

Traitez d’abord et avant tout la cause de votre fatigue !

  • Fatigue

Oligo-éléments : cuivre-or-argent 1 ampoule le matin 2 boites Labo Solgar

Magnésium : Bio Mag 2 fois 2 cp ou Magnetione 2 gélules/jour  Labo Le Stum

  • Infections virales

Il faudrait prendre des huiles essentielles à Phénol ou Monoterpenol

Lysovir 2 gélules avant les 3 repas 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules 15 jours Labo Phyt’Inov

  • La dépression

Le Millepertuis convient aux dépressions modérées (attention aux interactions avec la pilule consulter votre médecine et risque de photosynthése) labo Pranarom

En gemmothérapie

Le figuier, le bouleau et le noisetier des labos Herbalgem

En huiles essentielles

Bois de rose, camomille noble, Ravensare aromatique Labo Arkopharma

Le stress

Dans la durée, il  ronge  l’organisme et fait chuter les défenses immunitaires

Plantes chez les laboratoires Arkopharma

Le griffonia, Eschaltzia californica, la passiflore

HE : le Néroli (fleur d’oranger bigaradier) 2 gouttes sur le plexus cardiaque  des labos Pranarom

L’insomnie

La mélatonine (circadine 2 mg): 1gélule le soir

HE

Basilic, Mandarine, Verveine  Naturactive des labos Pierre Fabre

Gemmothérapie  labo Herbalgem

Figuier, Tilleul, Romarin

Dysbiose intestinale

Orthoflore (pré et probiotique) 1 gélule le matin à jeun Labo Phyt’Inov

Propolis brune (désinfection intestinale) 3 fois 2 gélules

Si diarrhée : psyllium blond Naturalia

Maladie auto-immune

Immunoregul 2 gélules avant les 3 repas- 1 semaine puis 3 gélules/jour De longs mois. C’est un immuno régulateur naturel Labo Phyt’Inov

Continuez à vous faire suivre par votre médecin traitant, les médecines douces ne se substituent pas aux médecines conventionnelles, elles éduquent à la santé et sont essentiellement des soins de support, cet article propose uniquement des pistes de réflexion, et se positionne uniquement dans la prévention.

Retrouvez les conseils de Fériel Berraies Thérapeute Sophrologue certifiée RNCP avec 7 spécialisations, en cours de formation en Naturopathie : www.feriel-berraies-therapeute.com