Solanum-cernuum: Plante médicinale sudorifique énergique, diurétique et dépuratif, cholagogue

Nom scientifique: SOLANUM CERNUUM – Vell. (Solanacées)

Autres noms :

  • Solanum jubatum
  • Solanum paleatum
  • Penax quinquefolium

Autres appellations :

Braço de preguiça – Panacea – Boisa de pastor – Caapue- ra branca, Capoeira – Velame do mato – Cinco folhas – Barba de sâo Pedro – Azougue dos pobres – Taruman.

Origines :

Originaire du Brésil, pousse de préférence en altitude, dans les terrains humides*

II y a, dans l’Etat de Rio, la variété « gigantefolia », aux feuilles pouvant atteindre 60 cm de long sur 25 cm de large.

Description :

Grand arbuste arborescent.

  • Rameaux forts, avec des poils grisâtres et longs.
  • Feuilles alternes, longs pétioles, obovaIes-el I iptiques ou oblongues, plus ou moins obtuses au sommet et à la base, rarement acuminées, ayant jusqu’à 45 cm de long, entières, coriaces, glabres, rét ïcu lo-nervées sur la face supérieure et tomenteuses sur la face inférieure.
  • Fleurs sessiles, blanches ou grises, pubescentes, dispo­sées en cymes multipares.
  • Fruit : baie globuleuse, jaune, hérissée.

Parties utilisées :

La racine, les feuilles et les fleurs.

Composition chimique :

  • Elle est mal connue (Diniz da Silva).
  • D’après le Pr Hoehne, les Solanacées du genre Solanum contiennent un gl uco-alcaloi’de, la « solanine » qui, traité avec des acides, se décompose en un âlcaloïde, « solanidine », et un glucose.

solanum-cernuum: Propriétés et Indications thérapeutiques :

  • Hémostatique (la racine).
  • Sudorifique énergique, diurétique et dépuratif, cholagogue (infusion des fleurs et des feuilles) : utilisé dans les engorgements du foie; les affections de l’utérus, de la vessie et del’urètre, la cystite ; les  gonorrhées re­belles, blennorragie et syphilis ; certains rhumatismes ; les dartres, la gale et autres maladies cutanées (PioCorrêa, Balbach); les céphalées (Meira Penna).
  • Calme les palpitations cardiaques (Pio Corrêa).
  • En usage externe dans le traitement des ulcères.

Note : « Le grand médecin que fut le Dr Viena de Mattos la prescrivait de pré­férence à la digitaline » (Guertzenstein).