vie interieure

Pas de vraie vie sans vie intérieure

La vie intérieure : une expérience à vivre

 C’est la capacité qu’un sujet a de pouvoir se saisir « du dedans », c’est-à-dire d’accéder à une partie invisible et immatérielle de lui-même, par opposition à ce qu’il y a « d’extérieur » et de visible.

C’est une véritable aventure au bout de laquelle, on n’est jamais certain de ce que l’on va trouver.

C’est aussi pourquoi l’on parle plus volontiers d’une quête, d’un chemin, bien plus qu’un savoir au sens strict du terme. D’où la multiplicité des formes qu’elle peut revêtir : spiritualité (entendue comme « la vie de l’esprit »), introspection, saisie des vécus intérieurs, rêverie, méditation …ou développement personnel.

Le champ des mouvements intérieurs de la conscience est vaste, quasi indéfini. Demander pourquoi il est important de cultiver sa vie intérieure revient à s’interroger sur la nécessité d’apprendre à se connaître, ou de savoir où l’on est dans sa vie.

L’enjeu de la vie intérieure est donc bien la connaissance de soi.

Pourquoi est-il essentiel de mieux se connaître ?

 Tout d’abord, comment parvenir à faire des choix, à déterminer ce qu’il y a de bon ou de mauvais pour soi, si l’on ne sait pas qui l’on est, à quoi l’on aspire, vers quoi l’on tend ?

L’orientation d’une vie se construit, au fil du temps et des rencontres, mû par un idéal, avec un horizon en vue.

On apprend de l’existence chaque jour, à la condition de tirer les conséquences de nos erreurs, de nos échecs ou de nos mauvais choix.

Le sens que l’on souhaite donner à sa vie est personnel, unique pour chaque sujet.

Ajoutons que si l’on a le sentiment « d’avancer » dans la vie, ce n’est pas tant en termes de croissance sociale ou de réalisations accomplies, que le fait d’ » avancer » dans la connaissance de soi .

C’est ce qu’on appelle « mûrir ».

La maturité n’est pas une question d’âge, mais plutôt de cheminement, de temps accordé à la réflexion intérieure, à la disposition et au temps accordé au doute, à la remise en question.

Le temps de la vie intérieure est à rebours de nos sociétés hypermodernes. Il est un temps hors temps.

Pour cultiver sa vie intérieure, comme on cultiverait un jardin, il faut de la patience, de l’incertitude quant à la récolte, de l’attention, de l’engagement dans la quête, de l’abandon à soi et du renoncement dans l’attente.

Se rendre disponible à soi-même

se rendre disponible

Cette disposition d’esprit peut prendre des formes ou plus exactement des pratiques variées : de la contemplation si chère à la culture grecque de l’Antiquité ou à la mystique chrétienne, à la méditation (de celle de Descartes à la méditation zen), de la pleine conscience (mindfulness) au développement personnel.

Toutes ces formes de culture de l’esprit permettent de se connecter à soimême.

Toute pratique qui nous invite à nous interroger, à « entrer en nous-même » est invitation à la vie intérieure.

Le propre d’une culture de la vie intérieure est de créer en soi de l’inconfort pour obtenir à terme une plus grande paix intérieure.

Mais auparavant, il nous faudra mener une lutte contre nos doutes, nos incertitudes, nos ignorances. Et cela nécessite une sorte de « retrait du monde ».

Se « rassembler » pour prendre du recul

Examiner ce qu’était auparavant notre attitude par rapport aux événements extérieurs et ce qu’elle est aujourd’hui.

Repérer les situations ou les relations qui nous accablent encore et les moyens d’y remédier ou de les supprimer.

Le retrait du monde, momentané, le temps d’une séance, qui permet de se penser et de se rencontrer n’est jamais une abdication.

Pas plus que l’abandon à soi n’est un renoncement.

Au contraire, c’est l’expression même d’une force : c’est en pratiquant le souci de soi, que l’on peut s’appartenir soi-même, être conscient de soi, et donc gagner en liberté.

Ce voyage en soi nous aide à trouver le silence et à prendre une distance salutaire avec le brouhaha incessant du monde pour rencontrer l’intime.

 

Article rédigé par Agnès Sauvaget,

Coaching et développement personnel

Prendre rendez-vous avec Agnès Sauvaget

Contact: contact@agnes-sauvaget.fr