Palicourea rigida

Palicourea rigida: Plante médicinale emétique, diurétique, astringent, antirhumatismale

Autres appellations :

Douradâo*- Douradinha do campo, Mular grande – Grita- deira – Congonha do gentio – Frohnmueller (Allemagne) Coto (Angleterre, Espagne, France).

Scus ce nom la Pharmacopée brésilienne distingue deux espèces dans la fa­mille des Rubiacées :

1. Ferdinandusa elliptica Pohl. (F. ovalis Pohl.).

2. Psychotria rigida H.B.K., Willd.

Origines :

Terrains hydrophiles du centre du Brésil.

Description :

Arbuste rameux qui atteint 3 m, tiges cylindriques lisses. . Rameaux anciens subcylindriques et rameaux nouveaux quadrangu I ai res ; revêtus d’un épiderme châtain clair, sillonnés à l’endroit de l’intersection des feuilles, en con­servant la cicatrice ; ligneux.

Feuilles opposées, rapprochées, à court pétiole, horizon­tales, ovado-e I I i pt i ques , arrondies au sommet, jusqu’à 15 cm de long sur 10 cm de large, entières, marginées, coriaces, grosses, rét icuIées-nervées, glabres, luisantes, décurrentes au pétiole, vert foncé sur la face supérieure et vert jaune sur la face inférieure ; pas de stipules. . Inflorescences érigées en corymbes terminaux, rameux, tripartites, pédonculés ; pédoncule commun tripartite, cy­lindrique, sillonné, plus gros aux divisions ; pédicelles cylindriques, uniflores, glabres, rosés ou rougeâtres, deux bractées opposées, sub-arrondies, trifides, caduques, de même couleur ; fleurs à calice monophylle, de la même couleur, glabres, coriaces, à 4 dents et corolle monopé­tale, tubuleuse, blanc verdâtre avec un tube long et cy­lindrique, beaucoup plus large dans la partie supérieure. . Fruit :   capsule à cortex extérieur ligneux, ovol’de, biloculaire, quadri-va I ve, cylindrique, presque noir quand il est mûr, grand.

Parties utilisées :

L’écorce.

Composition chimique :

Cotoïne, paracotoïne, oxy leucotoïne, leucotoïne, hydroco- tol’ne, protocotoTne, coteline, huile essentielle, tanin, etc. (Coimbra – Diniz da Silva).

Indications :

  • Emétique, diurétique (en dose minime), astringent.
  • Très bon médicament contre les rhumatismes.
  • Affections de la prostate et de la vessie (von Martius : infusion des feuilles et de l’écorce des jeunes rameaux).
  • Douleurs des reins, coliques, oedèmes des pieds et infil­trations généralisées.
  • Combat l’albumine.
  • Régulateur du coeur et des artères (action identique à celle de la Digitale) (Guertzenstein).
  • Diarrhées chroniques, dysenteries ; antisudorifère (sueurs abondantes des tuberculeux).

Note : Ayant la propriété de dilater l’appareil vaso-intestinal, ne doit pas être utilisé dans les diarrhées tuberculeuses, séreuses ou consécutives à l’urémie, ni dans les’ hyperhémies intestinales à tendance hémorragique (Coimbra – Diniz da Silva).