Il faut avoir le courage de changer ce qui ne va pas dans sa vie, oui c’est une chose à priori simple, mais pas toujours si elle engage une relation de couple et des enfants dans le couple. Prendre des décisions dans le domaine de l’affect lorsque l’on est parent ne doit pas se faire de façon désinvolte. Il ne faut pas être égoïste, il faut réfléchir à l’impact de certaines décisions sur le noyau familial.
Tout choix implique un renoncement et des peines
Il n’y a pas de schéma relationnel type, rien n’est linéaire, et nous devons bien sûr réfléchir et fonctionner au cas par cas.
Pas de protocole type au désamour et à la rupture, cela se saurait. Il n’y a pas un menu unique mais un menu toutes options.
Divorce et enfants = une équation douloureuse
Le divorce est une étape assez complexe et compliquée dans la vie d’un adulte, elle apporte son lot de douleur affective, de choc émotionnel, c’est véritablement une étape de vie qui ne laisse pas indemne.
Les dommages collatéraux sont multiples chez l’individu : perte de repères, chagrin, frustrations, questionnements existentiels, changement des habitudes de vie, conséquences matérielles etc.
Mais le plus dur ce sont les enfants !
Nombreux sont les couples qui restent ensemble pour préserver leurs enfants, qui font des concessions pour tenter de les préserver parce que quitter son conjoint lorsque l’on a des enfants, c’est une rupture qui entraine son lot de traumas sur les petits.
L’enfant face au divorce de ses parents
L’enfant est un adulte en construction.
Son développement et son évolution bien que rapides, obéissent cependant à certaines contraintes, certains repères et responsabilités morales.
Dans les premières années de sa vie, il est bien souvent sollicité émotionnellement et psychologiquement car il a beaucoup de choses à intégrer à apprendre, à comprendre.
La vie ne le prépare pas au divorce des parents.
La vie moderne et son lot de stress ne l’aide pas à grandir sereinement, son monde à lui n’est pas toujours en cohésion avec la dure loi de la vie en société.
Sa vision de la vie des relations interhumaines est assez différente, et cela fait qu’il n’aura ni la même lecture ni la même compréhension des évènements de la vie.
SOS enfant du divorce = enfant fragile
Il faut savoir préparer l’enfant à la rupture , car cette donne est une effraction terrible dans sa psyché. Et cela impactera son comportement.
Cela signifie pour lui une perte de repère réelle, comme s’il était confronté à un handicap nouveau et insurmontable, ses acquis sont ébranlés, un papa et une maman ensemble, c’était la norme pour lui.
Dorénavant il va devoir fonctionner et vivre autrement avec une famille monoparentale, comme amputée d’une partie de son essence de ce qui avait du sens pour lui et qui le sécurisait.
Cet équilibre des rapports affectifs, désormais effrité, va le déstabiliser et lui faire perdre confiance.
Le divorce, c’est pour lui « le syndrome de son propre abandon ».
Désormais, comment trouver sa place dans ce nouveau schéma familial qui devient orphelin d’un membre.
Attention, l’enfant peut se culpabiliser.
Il est parfois possible que votre enfant puisse croire que le désamour entre vous, soit de sa faute « oui je n’ai pas été gentil, c’est ma faute » comme s’il tentait de trouver une justification symbolique pour donner du sens à ce qui ne l’est pas au fond pour lui.
Prenez en charge votre enfant et faites-le suivre
Accompagner votre enfant s’il est en souffrance est crucial.
Cela ne va partir seul, il faut en être conscient, et cela peut être réellement une entreprise complexe, voire un véritable parcours du combattant.
Souvent, le parent a déjà consulté une longue liste de professionnels (médecin généraliste, pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, psychomotricien, orthophoniste, …) avant de venir me voir.
Certains d’entre eux, en complément, peuvent se tourner vers la médecine douce, voire des méthodes comme la sophrologie.
Il n’est d’ailleurs pas rare que la médecine allopathique oriente certains parents en difficulté vers nous.
Dans quel(s) cas pouvez-vous conduire votre enfant chez un sophrologue ?
Le divorce des parents va être vécu et digéré selon la personnalité de votre enfant d’une façon bien personnelle et différente.
Son degré ou seuil de résilience, sera fonction de la confiance qu’il a en lui et de son estime de soi. Ce socle est bâti dès la naissance et restera toujours tributaire de la qualité affective et relationnelle qu’il a eu avec les parents.
Sa résilience dépendra donc de comment « il s’est senti aimé par ses parents » !
Comment votre enfant va il réagir ?
Il y a une série d’effets « secondaires » ou conséquences psychosociales face à l’annonce de cette décision de séparation et face à la séparation :
- Troubles du sommeil.
- Peurs conscientes ou terreurs nocturnes.
- Enurésie, encoprésie.
- Troubles de la concentration.
- Difficultés d’apprentissage, de mémorisation.
- Difficultés relationnelles, comportements violents, agressivité.
- Agitation, hyperactivité.
- Angoisses.
- Manque de confiance en soi.
- Précocité.
- Troubles alimentaires.
La Sophrologie va accompagner la résilience et la meilleure « vivance » d’une nouvelle configuration de vie
Cette technique comportementale permet d’accompagner écologiquement votre enfant.
Les enfants par nature sont ouverts et curieux et la sophrologie peut vraiment aider.
Cette pratique s’adapte à tous les âges.
Les enfants sont souvent plus partie prenante que les adultes, car ils sont plus dépourvus d’à prioris, de jugements.
A quel âge un enfant peut pratiquer la sophrologie ?
A partir de 3-4 ans (selon sa maturité)
Quelles techniques?
Il s’agit avant de jeux de rôle et de beaucoup de ludique, car l’enfant ne doit pas s’ennuyer.
Il s’agit là d’entrer dans son monde.
- Des exercices dynamiques et de respiration lui seront proposés pour connaitre son corps.
L’enfant va prendre conscience de son corps, de ses sens, de son environnement, de son fonctionnement, puis progressivement de ses capacités, de ses valeurs, de ses ressources qui vont lui permettre de retrouver calme et sérénité.
Une respiration contrôlée et consciente pour apprivoiser ses peurs
La respiration va aider votre enfant à prendre conscience de sa propre respiration, de ses sensations lorsqu’il souffle fort ou doucement, avec une paille par exemple ou très fort comme quand il souffle sur les bougies de son gâteau d’anniversaire.
Ceci est proposé dans l’optique de canaliser ses angoisses et ses émotions,
Il va observer le mouvement de son thorax, de son ventre et des parties de son corps qui bougent quand l’air entre et sort.
Ces techniques respiratoires vont l’aider à se focaliser sur ses besoins.
En effet, ces diverses formes de respiration vont l’aider soit à se calmer soit à se stimuler selon le cas.
- Créer des histoires où il en est le héros
Pour ne plus subir mais devenir acteur de sa vie et des changements de sa vie.
La visualisation positive sous forme de contes sophrologiques ou de métaphores seront essentiellement des contes qui vont stimuler l’imagination de votre enfant et son intuition.
- Apprendre à lâcher prise de ce qui fait mal
Avec la sophrologie, nous aidons votre enfant à mieux gérer ses sentiments et émotions : rage, colère, frustrations, tristesse, douleur, angoisses.
Toutes ces manifestations qui peuvent être le corolaire de son syndrome de l’abandon, car en quittant le conjoint, l’enfant a la sensation qu’on le quitte aussi.
Vite il faut redresser la barre !
Le rassurer que l’amour des deux parents ne changera pas. Il sera aussi fort mais que tout simplement papa et maman ne s’aiment plus par contre. Qu’il aura deux maisons mais que l’amour sera toujours aussi fort.
Accompagnez votre enfant à la maison en Sophrologie
Il est important d’accompagner votre enfant après les séances avec le Sophrologue, mais en respectant son rythme, ses envie et sa façon de progresser, sans le forcer à faire ses exercices, sans le brusquer.
La sophrologie ne doit jamais être une contrainte.
En aucun cas, elle ne se substitue à un médecin, n’établit de diagnostic médical et ne prescrit aucun médicament. Vous pouvez avoir recours à la Sophrologie une fois que le diagnostic de dépression infantile est écarté, car elle ne se substitue pas à l’allopathique mais travaille en parallèle.
Article rédigé par Fériel Berraies,
Actuellement en Tunisie ce mois d’octobre, Fériel fera des Ateliers Sophrologie et Entreprise pour le compte de l’IIFE avec diverses entreprises locales.
Elle recoit sur son cabinet à Ozoir la Ferriere en Seine et Marne en France
Feriel est Chercheur en Sciences Sociales Experte Genre
Sophrologue certifiée RNCP spécialisée (cancer, sexualité, périnatalité, enfance, adolescence, personnes âgées et Entreprise)
Membre de la Chambre Syndicale de Sophrologie
Membre de la Chambre Syndicale des métiers de la Naturopathie
Hypnothérapeute, en formation en Naturopathie
Prix Sanitas de l’innovation santé à Monastir Tunisie en 2018
Prix UFA 2015 à Bruxelles
Site: www.feriel-berraies-thérapeute.com
Lui écrire: fbsophro@gmail.com