Alzheimer

Deux mauvaises habitudes à éviter pour éloigner la maladie d’Alzheimer

A tout âge, on tente d’entretenir sa mémoire… pour mener à bien ses études, réussir ses examens, être plus performant au travail, ou tout simplement pour se souvenir de ses listes de courses ! 

Si avec l’âge, une baisse relative des fonctions cognitives est normale, chez certains la dégénérescence va jusqu’à la démence sénile. 

 

 

Quelle place la prévention peut-elle prendre dans ce domaine ?

Avant tout en éliminant les facteurs de risques les plus importants...

Prescrit de façon très courante dans les troubles du sommeil ou l’anxiété, les benzodiazépines et les psychotropes sont pourtant des facteurs de risques avérés de démence séniles : plusieurs études cliniques ont démontré une relation de cause à effet entre une prise au long cours de ces molécules et le développement de la maladie d’Alzheimer.

Une étude de l’INSERM, menée en collaboration avec une équipe canadienne incluant 2000 participants, âgés de 66 ans et plus, dont 1796 personnes avec un premier diagnostic de la maladie d’Alzheimer confirme une relation dose-dépendante entre l’exposition cumulée aux benzodiazépines et le risque de maladie d’Alzheimer. 

Une consommation de benzodiazépines supérieure à 3 mois est associée à une augmentation de 43 à 51% du risque. Le risque augmenterait encore avec l’intensité et la durée de la consommation ; une exposition de plus de 180 jours serait particulièrement à risque : +84%.

Les traitements de courte durée, en revanche, (inférieurs à 3 mois), ne paraissent pas avoir une telle incidence.

Une autre étude précise que le risque de démence est associé plus précisément avec les benzodiazépines à demi-vie longue, type zolpidem, qui mettent plus de 20 heures à disparaître de l’organisme. Dans cette étude, les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue aurait un risque de démence augmenté de 60%.

Sources :

Méfiance donc, votre cachet du soir pourrait potentiellement vous envoyer dans les bras d’Alzheimer en plus de ceux de Morphée…. Une bonne raison pour se tourner en priorité vers des solutions naturelles (phytothérapiques et/ou nutritionnelles) si vous souffrez de troubles du sommeil.

D’autant plus que changer quelques habitudes de vie, rétablir un bon équilibre intestinal et se complémenter en minéraux, oligo éléments, vitamines…etc risque bien de faire une pierre deux coup : rétablir un bon sommeil et agir en prévention pour éviter des maladies de dégénérescence, dont Alzheimer….

Attention en revanche à ne jamais arrêter brutalement un traitement en cours : l’arrêt doit être discuté avec votre médecin qui établira avec vous une réduction progressive des doses. Des plantes et compléments peuvent être conseillés pour accompagner ce sevrage, mais évitez l’auto-médication. Certaines plantes comme le millepertuis par exemple sont contre indiquées si un traitement est déjà en cours. Mieux vaut se tourner vers un thérapeute sérieux pour ne pas faire d’erreur. Il établira d’ailleurs avec vous un nécessaire rééquilibrage alimentaire pour augmenter vos chances de réussite.

Vous êtes un bec sucré ? votre cerveau aussi

La régulation de la glycémie est absolument indispensable pour prévenir ou ralentir la maladie d’Alzheimer : elle est à tel point associée au sucre que certains l’ont rebaptisé diabète de type 3. Dans la réalité, il s’agit d’une association de causes et le sucre n’est pas le seul coupable ; métaux lourds, pesticides, champs électromagnétiques… mériteraient eux aussi d’être assis au banc des accusés. Mais il vrai que le sucre tient une place à part dans notre vie, et on peut tout à fait consommer bio pour éviter les pesticides tout en conservant des habitudes alimentaires destructrices… Dans la maladie d’Alzheimer, on retrouve systématiquement au niveau cérébral des pontages glycosylés, c’est-à-dire des dépôts constitués entre les neurones grâce à un excédent de glucose.

 Le cerveau est un organe gluco dépendant, c’est à dire que le glucose lui est si nécessaire que si notre alimentation ne lui en apporte pas, le foie se chargera de lui en fabriquer. Mais à l’inverse si notre alimentation est un peu trop « gourmande », notre cerveau se montrera lui aussi très gourmand et captera plus de glucose qu’il n’en a besoin. Cet excès se déposera donc, créant les pontages glycosylés cités plus haut, nuisant aux performances cognitives. Plus les pics d’hyperglycémies sont élevés et nombreux, plus le cerveau pourra en capter. A l’inverse plus la gestion du sucre est optimale et les variations moindres, plus la captation est raisonnable.

Une règle simple à respecter permet d’éviter ce yo yo de la glycémie : pas de sucre entre les repas, et une consommation raisonnable à la fin des repas de midi ou du soir. Le sucre pris en fin de repas passe de fait très lentement dans le sang et la variation de glycémie est donc bien moins brutale. Attention aux céréales raffinées : pain blanc, riz blanc, pâtes blanches…. Même si elles n’en ont pas l’air, leur index glycémique est équivalent à celui d’une sucrerie ! Choisissez les plutôt complets ou demi complet.

Mieux vaut prévenir que guérir : votre cerveau, comme votre corps, a besoin de saines habitudes pour conserver un fonctionnement optimal.


Article rédigé par Marie Chetaille
Auteur Santé/Bien être
Diplômée CENA Robert Masson
Certificat de compétence en Homéopathie
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Mail : chetaille.marie@orange.fr