Rougeole, Rubéole et Varicelle présentent des symptômes exactement semblables à ceux d’un Rhume de cerveau, mais s’en distinguent par leur symptôme principal (plus tardif) : l’éruption sur tout le corps.
La Grippe débute également de la même manière, mais le malaise et la lièvre s’intensifient rapidement, accompagnés par de sévères courbatures dans le dos et ies jambes, l a Diphtérie, après avoir présenté les symptômes initiaux d’un rhume de cerveau, conduit très vite à une fatigue anormalement profonde et à une inflammation intense de la gorge, qui rend la déglutition extrêmement difficile. La vaccination chez l’enfant a pratiquement fait disparaître cette maladie autrefois mortelle.
La Coqueluche (pertussis), commençant de façon similaire, développe bientôt une toux virulente qui s’aggrave au bout de quelques jours. La vaccination est maintenant pratiquée dès l’enfance.
La Méningite présente d’abord les symptômes d’une rhinite aiguë qui se compliquent ensuite d’une fièvre élevée et d’une raideur caractéristique de la nuque.
La Pharyngite streptococcique, débutant par une rhinite, est bientôt accompagnée de frissons sévères. Si la gorge devient douloureuse et que la fièvre s’élève, il faut consulter un médecin. La déglutition est pénible, le pouls, accéléré et irrégulier. Les complications sont graves, atteignant parfois le cœur ou les reins. Heureusement, la pénicilline ou d’autres antibiotiques viennent facilement à bout du germe responsable de l’affection, le streptocoque hémolyti- que groupe B.
La Bronchite aiguë et la Bronchite chronique commencent avec un rhume de cerveau et évoluent avec une toux profonde, prolongée, accompagnée d’essoufflement.
Rhinites Traitement :
Il n’existe pas véritablement de traitement médical pour éliminer un rhume de cerveau. Les amihistaminiques ne soignent pas ; ils ne font que masquer ou supprimer temporairement quelques-uns des symptômes.
Les instillations ou les pulvérisations nasales ne comportent aucun risque si elles ne sont utilisées que quelques jours. Elles font généralement disparaître la congestion qui accompagne la rhinite aiguë.
Les antibiotiques ne sont d’aucune utilité à moins d’une complication bactérienne. Le rhume de cerveau est une maladie virale, or les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais contre le développement et la prolifération des bactéries. Leur usage répété et non justifié crée un phénomène de tolérance chez les germes dont tout organisme est porteur, et affaiblit leur action en cas d’infection bactérienne.
Rhinites remèdes :
Les remèdes décongestionnants peuvent alléger les symptômes mais doivent être prescrits avec prudence. Les médicaments obtenus sans ordonnance sont habituellement trop faibles pour agir et peuvent ne pas convenir à la maladie. Traiter un rhume de cerveau par des séances de sudation en prenant des bains très chauds ou en se soumettant à un effort physique intense ne fait qu’affaiblir l’organisme et le rendre plus réceptif à une infection secondaire. Les inhalations, en revanche, sont de bons palliatifs.
La vitamine C à large dose reste controversée. Certains affirment son efficacité, d’autres prétendent qu’on ne peut rien en attendre, quand bien même on en avalerait une livre par jour ! Cela vaut néanmoins la peine d’essayer – à des doses d’au moins deux grammes par jour.
Au bout du compte, le meilleur traitement, c’est le repos, alité si le rhume est sévère ou qu’il s’accompagne de fièvre, particulièrement pour l’enfant. L’état de fatigue aggrave en effet la maladie. Il est toujours bon d’absorber une grande quantité de liquides. Prévention : Les quelques règles sont simples : éviter la foule en hiver, approcher le moins possible les personnes qui toussent ou éternuent. Les fumeurs, quant à eux, devraient abandonner cigarettes, pipe ou cigares… Pronostic : Si le patient se repose, évite d’aggraver le mal, ne s’acharne pas à vouloir le soigner trop vite, la période qui va de l’incubation à la guérison dure de quelques jours à une ou deux semaines grand maximum.