Papaver Rhoeas

Papaver Rhoeas: Plante médicinale calmante, émolliente, pectorale, diaphorétique

Noms :

  • Papaver erraticum
  • Papaver rubrum

Autres appellations :

Papoula comum – Papoula rubra, P. das securas – Borbo- leta – Dormideira – Klatschrose (Allemagne) – Red poppy (Angleterre) – Amapola (Espagne) – Rosolaccio (Italie) – Coquelicot (France).

Origines :

Plante originaire d’Europe, répandue dans toutes les ré­gions temperees. Au Brésil elle a ete introduite comme pjante ornementale, et elle croît dans tous les champs de céréales, parfois de façon très touffue (Pio Corrêa).

Description :

Plante annuelle herbacée, de 30 à 60 cm de haut, velue et ramifiée ; la tige contient un latex blanc.

  • Feuilles 1 ou 2 fois pennées ; le segment terminal est plus grand que les latéraux.
  • Fleurs terminales sur un long pédoncule avec 2 sépales soyeux à l’extérieur, caducs ; corolle de 6 à 9 cm, rouge vif quand elle est ouverte ; 4 pétales chiffonnés dans le bourgeon avec une tache noire à la base ; nombreuses étamines ; ovaire allongé, uniloculaire.
  • Fruit : capsule déhiscente, largement ovoi’de, arrondie à la base et glabre ; nombreuses graines reniformes.

Parties utilisées :

Les pétales, mais on tire aussi une huile des graines.

Composition chimique :

  • La sève (latex) renferme 4 alcaloïdes : la rhoeadine (découverte par Hesse en 1865), la rhoeagénine, la rhoea- rubine I et la rhoearubine II.
  • La fleur est riche en mucilage et contient des antho- cyanes (cyanidol) (Schauenberg).
  • Les pétales renferment : glucose, amidon, gomme, muci­lage, résine, albumine ; acide malique, tanin, rhoeadine, rhoeadinine, rhoeagenine, mecocianine (Pio Corrêa).
  • Les graines sont riches d’une huile (environ 35 %) for­mée d’acides linoléique, oléique, palmitique et stéarique (Bi anchi ni ).
  • Les anthocy anosi des tirés des pétales sont utilisés aussi comme colorants (Alfa).

Indications :

  • Calmant, émollient, pectoral (béchique), diaphorétique.
  • Les affections des voies resp i ratoi res, catarrhes pulmo­naires, toux, coqueluche, bronchites et fièvres éruptives.
  • On attribue à la fleur un effet légèrement narcotique et sudorifique (dû aux traces de morphine que renferment les pétales) utilisé pour les enfants.