Tuberculose ostéo-articulaire: Symptômes et Traitement

Fort heureusement, la tuberculose ostéo-articulaire a été pratiquement éli­minée des pays où une meilleure hygiène de vie, une amélioration des conditions d’habitat et de l’alimentation ont permis de combattre efficacement cette terrible maladie.

La tuberculose ostéo-articulaire, qui se traduit par la formation d’abcès dans l’articulation ou sur l’os, est causée par le bacille tuberculeux et survient généra­lement – mais pas toujours – à la suite d’une infection pulmonaire. Elle atteint essentiellement la colonne vertébrale et le genou ; non traitée, elle peut entraîner une gibbosité ou même une paraplégie (paralysie des membres inférieurs).

Tuberculose ostéo-articulaire Symptômes :

Le début est souvent insidieux, ac­compagné d’une tuméfaction et d’une inflammation locale modérément dou­loureuse. Cependant, la limitation des mouvements apparaît assez rapidement, incitant alors le malade à consulter.

Si l’atteinte est localisée à la hanche, elle entraîne un affaiblissement, une raideur et une claudication. Localisée à la co­lonne vertébrale, elle provoque une rigi­dité et une modification de la posture. La tuberculose ostéo-articulaire évolue par poussées successives entrecoupées de pé­riodes de rémission trompeuses pendant lesquelles la maladie continue d’exercer son action destructrice, entraînant par­fois des lésions irréversibles.

De même que dans les autres formes de tuberculose, les symptômes compren­nent une poussée fébrile nocturne ac­compagnée de sueurs abondantes. Chez l’enfant, la douleur provoquée par le mouvement d’un membre non protégé se manifeste souvent par des pleurs noctur­nes (l’enfant crie dans son sommeil sans se réveiller).

Tuberculose ostéo-articulaire Traitement :

Le traitement est celui de la Tuber­culose pulmonaire, dont il comprend les trois médicaments de base : strepto­mycine, isoniazide et acide para-amino- salicylique. Le traitement chirurgical, lorsqu’il est possible, consiste en l’exci­sion de l’abcès. Dans certains cas, l’im­mobilisation de la colonne vertébrale dans un plâtre est nécessaire pour préve­nir des lésions osseuses pendant le traite­ment, ainsi que pour stabiliser le dos et permettre la cicatrisation.