Tics: Symptômes, Prévention, Traitement

(spasmes musculaires)

Un tic est un mouvement répétitif et immotivé intéressant un muscle ou un groupe de muscles. Il apparaît principa­lement chez les enfants, entre six et quatorze ans, mais peut aussi survenir à tout âge. Les causes en sont habituelle­ment la fatigue, un effort musculaire intensif et l’anxiété. Fondamentalement, les tics sont des contractions nerveuses involontaires, bien qu’ils puissent être parfois les séquelles d’une crise d’encéphalite.

Danger : Aucun, excepté les dommages psychologiques que peut causer la né­vrose sous-jacente.

Tics Symptômes :

Les tics apparaissent sous de nombreuses formes : clignement des yeux, grimace, hochement de tête, racle­ment de gorge, déglutition, mouvement saccadé de la cuisse, haussement d’épaules, étirement de la bouche, ou, de façon plus complexe, en série repro­duites toujours dans le même ordre : par exemple, un haussement d’épaules suivi d’une grimace.

Les tics disparaissent pendant le sommeil.

Ils s’accompagnent habituellement d’autres signes dénotant une grande nervosité, des troubles du comporte­ment, des déséquilibres émotifs, et s’intensifient sous l’effet de l’anxiété.

Tics Traitement :

Il appartient au médecin, à un parent ou à un ami d’essayer de découvrir la cause sous-jacente de la nervosité pour la supprimer, ou au moins l’atténuer – tâche toujours très difficile. Il faut s’attacher à amélio­rer la condition générale du sujet et s’abstenir de toute remarque sur son trouble, qui n’aurait pour effet que d’augmenter sa nervosité et faire empi­rer son état.

Les tics nerveux sont à distinguer de la chorée (danse de Saint-Guy) appa­raissant dans le Rhumatisme articulaire aigu. Les mouvements de la danse de Saint-Guy sont aléatoires et dissem­blables, alors que, dans le tic nerveux, ils sont toujours identiques et répétitifs. La chorée s’observe généralement chez l’enfant atteint de fièvre rhumatismale ; le tic n’a aucune relation avec une maladie de l’organisme.

Une psychothérapie peut être bénéfi­que, en particulier lorsque l’enfant est incapable de maîtriser lui-même ses pro­blèmes psychologiques. Un tic persistant est souvent le signe que l’enfant, ou l’adulte, ne peut résoudre ses propres difficultés : d’une certaine manière, il in­tervient un peu comme une soupape de sécurité. L’usage de tranquillisants ne fait que masquer le problème sans le régler.

Dans les cas bénins, lorsque l’enfant est simplement très émotif ou traverse une phase difficile, le tic finit par disparaître spontanément.