Poul ayurvédique: ce que dit votre poul sur votre santé en ayurvéda

Le diagnostic du pouls est extrêmement important en ayurveda.

L’information qu’il donne est d’un grand secours dans le choix de l’huile appropriée. Le pouls ne doit pas être examiné après le repas, le bain, l’exer­cice, le bain de soleil, ou la station près d’une source de chaleur; il ne doit pas non plus être pris après le massage, un rapport sexuel, où quand le patient a faim. Ces activités peuvent rendre le diagnostic inexact. Il faut demander au patient de se détendre avant l’observation  du pouls.

Le praticien n’a pas besoin d’apprendre tous les détails de l’examen du pouls qu’est censé connaître un médecin ayurvédique, ou même à prendre le pouls qui indique la nature chimique de la personne, sa constitution à la naissance (prakriti). Il n’a besoin que d’être capable de détecter quel est le dosha dominant à un moment donné (vikriti). L’idéal serait de faire de l’examen du pouls la première chose de la matinée, après l’élimination des déchets et avant le petit-déjeuner.

Le patient doit être assis, face au praticien. Son coude et son poignet doivent être légèrement courbés. Le pra­ticien place son index, son majeur et son annulaire sur le poignet du patient, au-dessous du pouce. Les doigts du praticien doivent être suffisamment lâches pour permettre aux différents mouvements du pouls d’être ressentis simultanément. L’observation du pouls requiert une attention et une concentration totales.

Si le battement sous l’index est le plus fort, c’est que vata (vent) domine. Le rythme de ce pouls est de 80 à 100 battements par minute. Pitta (bile) domine si le battement sous le majeur est le plus fort. Le rythme de ce pouls est de 70 à 80 battements par minute. C’est kapha (mucus) qui domine si la pulsation sous l’annulaire est la plus forte. Ce pouls est le plus lent, avec de 60 à 70 battements par minute. Le pouls peut être vérifié en six autres endroits du corps*, mais le praticien ne doit s’occuper que du pouls radial. Le diagnostic du pouls doit être pratiqué par tous les mas­seurs, qu’ils donnent des massages pour la relaxation ou l’exercice, ou pour des raisons thérapeutiques.