Malaria: Symptômes, Contagion, Prévention et Traitement

La Malaria (paludisme, fièvre des marais) est une maladie infectieuse extrêmement ré­pandue, la malaria a un taux de morbidité et de mortalité élevé.

Elle est causée par quatre espèces de parasites du genre Plasmodium dont dépendent la variété et le degré d’atteinte de la maladie.

L’infection est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, l’anophèle, lui-même infesté. Il y a en permanence dans le monde plusieurs centaines de millions de per­sonnes atteintes. La malaria s’observe souvent chez les militaires ou les voya­geurs revenant de régions tropicales.

Malaria Contagion : La malaria est due à un protozoaire s’installant dans les globules rouges du sang humain. La vie du parasite est assez compliquée. Le pre­mier cycle débute dans l’abdomen de l’anophèle : le parasite, dans sa forme non développée (sporozoïte), migre en­suite dans les glandes salivaires du moustique porteur. Lorsque celui-ci pique l’homme, le sporozoïte passe dans le flux sanguin, subit une seconde phase de développement dans le foie, puis s’installe dans un globule rouge pour s’v multiplier. Le cycle de vie du parasite se continue lorsque la personne infectée est piquée par un autre moustique anophèle.

La malaria peut aussi être contractée au cours d’une transfusion sanguine, lorsque le donneur n’a pas signalé des antécédents de l’infection, ou encore par l’usage de seringues non stériles (les toxicomanes atteints de malaria trans­mettent la maladie de cette manière).

Malaria Incubation : De dix à trente-cinq jours après la piqûre du moustique.

Malaria Danger : La malaria est rarement mortelle, sauf celle due à l’espèce Plasmodium falciparum ou lorsque la maladie se complique d’une autre ma­ladie infectieuse.

Malaria Symptômes :

La malaria connaît trois phases distinctes : frissons intenses à faire claquer des dents pendant dix à trente minutes ; poussées de fièvre très élevée, atteignant 41 “C, et s’accompa­gnant de forts maux de tête, de vomisse­ments, de diarrhée, d’une accélération du pouls et de la respiration, cela pendant quatre à six heures ; après la tombée de la fièvre, sueurs profuses.

Ces accès de fièvre surviennent à intervalles réguliers, tous les deux à quatre jours suivant le type de parasite qui est à l’origine du mal. La malaria peut devenir chronique ; les rechutes sont fréquentes, particulièrement avec le parasite de l’espèce Plasmodium virax. La fréquence ou l’intensité des crises peuvent déclencher progressive­ment l’anémie. Il arrive que la maladie disparaisse d’elle-même.

Malaria Traitement :

La chloroquine est le médicament le plus efficace. La forme grave et résistante due à Plasmodium falciparum exige l’emploi de la quinine ou la priméthamine. La primaquine est également recommandée.

Malaria Prévention :

La prophylaxie est autant individuelle que collective. L’Organisa­tion mondiale de la santé a démontré qu’il était possible d’exterminer le mous­tique, ce qui est déjà fait dans de nombreux pays. Il faut pour cela em­ployer d’énergiques mesures d’éradica- tion : pulvérisations des lieux où se propagent les anophèles et drainage de toute pièce ou étendue d’eaux stagnantes.