zinc système immunitaire

Le zinc, un atout indispensable pour notre système immunitaire

Le zinc est reconnu comme oligo élément essentiel depuis 1934. Mal considéré pendant longtemps, on sait aujourd’hui qu’il participe à l’activité de plus de 200 enzymes, ce qui en fait un élément indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il est notamment reconnu qu’il est nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire ; et face à la pandémie actuelle, peut-être même serait-il un allié plus intéressant que ce qu’on pourrait soupçonner…

 

Zinc, système immunitaire, bactéries et inflammation : des liens connus depuis longtemps

En oligothérapie catalytique, il fait partie des régulateurs endocriniens majeur, comme par exemple dans le complexe Zinc Cuivre.

Mais son action régulatrice sur le système immunitaire, moins souvent mise en avant, est de plus en plus attestée.

On sait que dans certaines situations, (alcoolisme ou prise importante de vitamine B6 de synthèse), les besoins journaliers en zinc peuvent être augmentées.

Mais ils augmentent également chaque fois qu’apparait une inflammation ou une infection, car cet oligo-élément y joue un rôle majeur.

On sait depuis 2011 et une étude internationale menée par des chercheurs du CNRS et de l’INSERM qu’il favorise un mécanisme de défense bien particulier : intoxiquer les bactéries et micro-organismes ennemis avec le zinc.

Cet oligo-élément se comporte alors comme un poison pour ces indésirables qu’il détruit en les intoxiquant de l’intérieur.

Cette étude publiée le 14 septembre 2011 dans la revue Cell Host & Microbe, a ainsi prouvé l’efficacité de ce procédé sur le bacille de la tuberculose et sur les bactéries de type E. Coli.

Un déficit en zinc est donc un facteur fragilisant certain face aux infections et à l’inflammation.

Dans le cas d’une infection virale comme le covid 19, suspectée de coloniser des bactéries intestinales et dont la réaction inflammatoire peut être mortelle, le zinc pourrait donc jouer un rôle favorable.

Car le zinc joue également un rôle majeur dans la lutte contre l’inflammation ; il favorise la synthèse des prostaglandines anti inflammatoires à partir des acides gras essentiels issus de l’alimentation.

D’autre part, on sait que les carences en zinc favorisent les maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète, dans lesquelles l’inflammation joue un rôle…et qui sont également des facteurs de risques importants lors de contamination au Covid19.

Et les carences en zinc sont reconnues pour provoquer une diminution du goût et de l’odorat… détail qui interpelle et dont on parle beaucoup depuis quelques semaines…

Le zinc joue également un rôle fondamental pour les défenses immunitaires grâce à son action sur la thymuline, l’hormone stimulant les fonctions immunitaires, dont il est le principal activateur.

Le zinc est également nécessaire aux fonctions neurologiques et à la croissance, car il est un cofacteur de l’hormone de croissance et de la phosphatase alcaline osseuse.

Il est aussi nécessaire à la peau car il permet la synthèse de l’élastine et du collagène et favorise la cicatrisation.

Certains médicaments peuvent abaisser le taux de zinc dans l’organisme : les antis convulsivants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, les contraceptifs oraux, les médicaments anti acides, ou encore les diurétiques.

Les personnes âgées auraient également plus de mal à l’absorber et à l’utiliser.

Une dysbiose intestinale peut également carencer en zinc, ainsi que les abus d’alcool. Une période de grossesse ou d’allaitement fragilise un peu la maman.

 

Quels indices peuvent indiquer une carence en zinc ?

La présence des pathologies chroniques citées plus haut, la prise au long cours des médicaments énumérés ci-dessus, une hyperperméabilité intestinale connue, mais il faut aussi y penser en cas de fatigue persistante avec perte d’appétit, de problèmes de peau récurrents (acné, herpès), de grande sensibilité aux infections hivernales.

Des difficultés de cicatrisations, une diminution du sens du goût et de l’odorat, une altération de la vision nocturne, des problèmes de fertilité, de retard de croissance sont aussi évocateurs.

Un régime végétarien trop strict sera également un facteur favorisant les carences en zinc, par manque d’apport.

 

Du zinc dans l’assiette, c’est facile

En effet, c’est par l’alimentation que nous pouvons fournir quotidiennement le zinc à l’organisme ; les complémentations sont diversement tolérées et parfois mal absorbées par l’organisme qui reconnait mal cet élément pris seul.

L’organisme ne peut pas stoker le zinc, donc un apport régulier via l’alimentation correspond tout à fait aux besoins organiques quand aucune pathologie particulière n’est présente.

Les huitres sont une des principales sources alimentaires de zinc, comme tous les fruits de mer.

La viande, le poisson, les œufs, le foie sont après les fruits de mer les principaux fournisseurs de zinc.

En consommer idéalement 1 à 2 fois par jour permet de couvrir les besoins organiques.

Le blé germé, le sésame, les champignons, les noix, la levure de bière en apportent également en quantité intéressante.

L’absorption du zinc est en revanche inhibée par les phytates des céréales complètes : il suffit d’opter pour des céréales demi complètes pour pallier cet inconvénient.

Les lectines et les inhibiteurs de trypsine présents dans les légumineuses s’opposent également à l’absorption du zinc.

On les consommera seulement 1 à 2 fois par semaine pour ne pas perdre de précieux oligo éléments…

Pus d’infos sur les sources de zinc dans cet article:

Utilisation du zinc: bienfaits, sources alimentaires, où acheter du zinc en compléments fiables, intéractions etc

S’il faut se complémenter

En cas de carence en zinc avéré, les compléments alimentaires contenant de la poudre d’huitre (Cure Marine Nutrilys, POP laboratoire ITC, Calcior laboratoire SND…) sont d’excellent apports de zinc facile et rapide à assimiler.

Son apport lithothérapique dilué et dynamisé peut aussi se révéler capital, sous forme d’ampoule :  Blende D8, disponible en pharmacie. Cette roche, riche à 67% en zinc apporte aussi des traces de manganèse, fer et souffre.

Les deux apports peuvent bien sûr être complémentaires.

En revanche, pas de complémentation massive ; à haute dose, le zinc se comporterai comme un métal lourd … Mieux vaut agir avec des doigts de fée… et des apports 100% naturels !

 

Article rédigé par Marie Chetaille
Auteur Santé/Bien être
Diplômée CENA Robert Masson
Certificat de compétence en Homéopathie
Tel : 03 85 25 30 95
Mail: chetaille.marie@orange.fr