Coqueluche: Symptômes, Prévention, Traitement

La coqueluche (perîussis) est provoquée par le bacille Bordetella pertussis. La coqueluche se caractérise par des quintes de toux convulsives.

Infection très grave durant les six premiers mois de la vie, elle tue plus d’enfants que la diphtérie, la scarlatine et la polio réunies ; la moitié des cas se déclare avant l’âge de deux ans. Elle affecte cependant les personnes de tous âges, et présente un risque particulier pour les très jeunes et les très âgés.

Coqueluche Contagion :

Hautement contagieuse, cette maladie se transmet par les goutte­lettes qu’émettent les sujets déjà atteints, qui demeurent porteurs de l’infection pendant huit semaines.

Coqueluche Incubation :

De cinq jours à deux semaines, avec un maximum de vingt et un jours.

Durée : Environ six semaines – deux semaines d’incubation, deux semaines de quintes, deux semaines de convalescence.

Danger : Risques d’asphyxie, de pneu­monie et de complication cérébrale entraînant la mort pour les enfants en bas âge ; la coqueluche est la première cause de mortalité infantile. La bronchopneumonie peut être fatale aux personnes âgées. La coqueluche peut également provoquer des séquelles permanentes aux poumons sous forme de bronchite chronique ou d’em­physème. Elle est en général beaucoup moins grave chez les enfants plus âgés.

Coqueluche Symptômes :

La coqueluche commence comme un rhume avec le nez qui coule, des éternuements, des larmes, une petite toux sèche et une perte d’appétit (géné­ralement peu ou pas de fièvre). La toux convulsive – une douzaine de quintes sur une seule expiration, suivies d’une inspiration bruyante qui évoque le chant du coq – se répète de nombreuses fois, avec quelques rares inspirations nor­males dans l’intervalle. Elle produit des mucosités épaisses et étouffantes, que les enfants avalent et qui sont à l’origine de leurs vomissements. Le nombre de globules blancs est élevé.

Il est souvent difficile de distinguer cette maladie de la bronchite et de la grippe, mais l’examen microscopique d’un frottis permet d’en discerner la cause.

Coqueluche Traitement :

Chez l’enfant âgé de moins de deux ans ou sérieusement atteint, on obtient de bons résultats avec des piqûres intramusculaires d’immunoglobuline, de pair avec l’un des nombreux agents antimicrobiens (ampicilline, tétracycline).

L’enfant en bas âge gravement atteint étant sujet aux étouffements mortels, il faut l’hospitaliser si un traitement d’ur­gence est nécessaire : aspiration des sécrétions, inhalation d’oxygène, voire trachéotomie. Chez soi, on peut prévoir un dispositif d’aspiration électrique, si besoin est. Les médicaments contre la toux sont inutiles et peuvent même entraîner des vomissements supplémen­taires.

Il arrive que la convalescence soit retardée par la persistance d’une forte toux. Durant cette période, l’enfant doit être surveillé de près et protégé contre les autres infections respiratoires.

Coqueluche Prévention :

On doit éloigner les autres enfants et les personnes fragiles, et leur donner de l’immunoglobuline. Le vaccin triple (diphtérie, tétanos, coqueluche) est normalement administré à tous les enfants de quatre mois, avec deux rappels à un mois d’intervalle.

Résultat: La mortalité des petits enfants, qui atteint parfois un taux de 25 p. cent, peut être ramenée à 1 p. cent par des soins rapides et efficaces. Une fois guéri, le sujet est en général immunisé pour le restant de ses jours. Chez les grands enfants et les adultes, la coqueluche est désagréable, mais bénigne.