Cancer du pancréas: Symptômes, Pronostic, Prévention et Traitement

L’incidence du cancer du pancréas est en augmentation. Presque toujours fa­tal, il figure au quatrième rang de tous les cancers, avec une incidence parti­culièrement élevée chez les Noirs des États-Unis. Plus fréquent chez l’homme que chez la femme, il survient surtout à un âge avancé (près de la moitié des cas s’observent après soixante-dix ans). Sa cause est inconnue.

Cancer du pancréas Danger : Le cancer du pancréas compte parmi les tumeurs malignes les plus meurtrières.

Cancer du pancréas Symptômes :

Les tumeurs se dévelop­pant près des voies biliaires peuvent entraîner une jaunisse, des selles claires (couleur d’argile), des urines foncées et d’autres symptômes simulant une affec­tion de la vésicule biliaire.

Cependant, les tumeurs évoluent souvent de façon silencieuse, ne produisant aucun symp­tôme jusqu’à un stade avancé de la maladie. Le symptôme majeur, en de­hors de la jaunisse, est habituellement une douleur constante s’étendant vers le dos.

La plupart des autres symptômes ne sont pas spécifiques : amaigrissement, faiblesse, troubles digestifs, constipa­tion.

Cancer du pancréas Traitement :

Au moment où le cancer est diagnostiqué, 20 p. cent seulement des cas sont susceptibles d’un traitement radical consistant habituellement dans l’intervention chirurgicale ou la chimio­thérapie. Les tumeurs les plus éloignées de l’intestin et des voies biliaires, diag­nostiquées à un stade avancé de la maladie, comportent un risque opéra­toire élevé. On pratique également des opérations palliatives (par exemple, dés- obstruction intestinale).

Prévention : Inconnue.

Cancer du pancréas Pronostic :

Selon les données de l’Institut national du cancer (Inca), tous stades confondus, le taux de survie à 5 ans des patients atteints d’un cancer du pancréas n’est que de 5%. Et même en cas de chirurgie suivie de chimiothérapie, la survie est de l’ordre de 20% à 5 ans. Le cancer du pancréas fait bien partie de ce qu’on appelle les cancers foudroyants. (source: www.sciencesetavenir.fr)