raifort

Raifort: Propriétés, Indications et Usages

Noms :

Cochlearia lapathifolia, Armoria lapathifolia, Armoracia rusticana, Armoracia sativa, Roripa armoracia, Nasturtium armoracia

Autres appellations :

Raiz-forte – Rabano silvestre (R. rustico, R. bastardo) – Rabâo silvestre – Mostarda dos alemâes – Cran – Raifort – Saramago major – Kren, Merretich (Allemagne) – Horse, Radish (Angleterre) – Cran de Bretagne, Cranson, Mou­tarde des capucins, Raifort                    sauvage (France).

Note : Cochlearia vient du latin  « cochlear », « cuiller » (allusion   à la forme des feuilles). Armoracia : Armorique (Bretagne) où cette plante est principa­lement cultivée. Raifort vient du latin « radix fortis », « racine forte ».

Origines – Ou trouver du Raifort :

Plante originaire d’Europe occidentale tempérée, acclima­tée au Brésil dans les jardins, surtout au sud du Brésil (Parana et Santa Catarina) où elle est cultivée par les colons allemands. Elle aime les terrains humides, le I i ttoral.

Raifort plante, description :

Herbe vivace, de 60 cm à 1 m de haut.

  • Feuilles de la base oblongues, elliptiques, longuement pétiolées et crénelées, brillantes, pouvant atteindre 40 cm de long et 12 cm de large ; en automne la Cochlearia perd ses feuilles, celles-ci réapparaissent parfois en hi­ver, petites et pennat ipart i tes.
  • Fleurs groupées en grappes terminales, petites, blanches et portées par un long pédoncule.
  • Racine grosse, très développée, pouvant atteindre 1 m de long, charnue et rameuse.
  • Fruit : silicule globuleuse renfermant des graines lisses, souvent stériles.

Parties utilisées :

La racine.

Composition chimique :

Les principes actifs fondamentaux résident en une huile essentielle, I ‘ asparagine, la glutamine, des glucides (sac­charose, fructose et glucose) et les vitamines B1 et C (Bianchini).

Raifort Indications thérapeutiques :

  • La racine est employée comme antiscorbutique, anti­goutteuse, diurétique, stimulante et eupeptique (Diniz da Si I va – Garnier).
  • On l’utilise dans les affections broncho-puImonaires et les troubles des voies urinaires.
  • Cazin l’administrait dans la scrofulose, la chlorose, les catarrhes chroniques, l’asthme pituiteux, l’engorge­ment des voies respiratoires, l’oedème du poumon, les rhu­matismes chroniques, certaines hydropisies passives ; et comme diurétique dans J ‘ anasarque, le scorbut, la gravelle. . Leclerc l’employait dans la tuberculose à forme torpide, les bronchorrées chroniques.
  • En cataplasme, la cochlearia a une action révulsive et vésicante supérieure à celle de la moutarde (Diniz da Si I va).

Note : Lewin a signalé l’action toxique pour le bétail.

La racine de cette plante excite les muqueuses et modifie la nutrition générale.