Tout au long de l’année nous installons des transitions dans notre alimentation. Par la force des choses et le fil des saisons nous nous adaptons à notre environnement. Les premiers frimas nous invitent à nous cocooner dans nos maisons et nous avons naturellement envie de manger différemment. Les plats chauds et plus riches nous attirent davantage, et plus il va faire froid, plus on va ressentir ce besoin de nous réchauffer et de renforcer nos organismes afin de résister aux miasmes.
Tout cela est bien naturel, nos cellules ont intégré depuis longtemps comment s’adapter pour résister à un climat froid. Riche de l’enseignement de milliers de générations qui ont survécu à des hivers glacials, nous avons conservé les réflexes de nos ancêtres.
Cependant, sous nos contrées rares sont ceux qui souffrent vraiment du froid !
Nos intérieurs sont bien chauffés, nos transports en communs ou privés sont tous équipés de chauffage, et nos doudounes sont de mieux en mieux isolantes.
Alors Quid de notre alimentation ?
De notre enseignement cellulaire nous allons conserver le chaud. Même si nous n’avons pas vraiment froid, la baisse de lumière, la vision de nos paysages dépouillés de feuillages, et la grisaille récurrente du ciel ont tendance à nous rafraichir le corps et l’âme. Aussi un repas bien chaud aura pour effet de nous remonter le moral et de faire disparaitre la chair de poule.
Les repas plus riches ne sont absolument pas nécessaires, sauf si vous avez êtes obligés de travailler en extérieur. Pour tous les autres, on reste sur une alimentation raisonnable et constituée de produits de saison. Il est vrai que la variété des légumes d’hiver en laisse perplexes plus d’un, et que dès le mois de mars on a du mal à supporter la vue d’un chou !!! Mais voilà justement une bonne occasion de chercher encore et encore de nouvelles recettes et de nouveaux légumes. Nombreux sont les maraîchers qui remettent au goût du jour d’anciens légumes tout à fait intéressants.
Transition alimentaire en Automne: quelques idées inspirantes
Topinambours, panais, salsifis, les crosnes, les cardons, les rutabagas….et tellement d’autres ne demandent qu’à servir votre imagination culinaire. Allez, je vous aide un peu….
Le topinambour et son petit goût sucré est très apprécié des enfants et sa texture fondante est parfaite dans un gratin. Vous n’êtes pas obligé de le peler, un bon brossage suffit ! Essayez-le en gratin (donc !) à la poêle, à la vapeur douce coupé en fines lamelles.
Le panais est un cousin de la carotte et comme elle il se consomme cru ou cuit. On le choisi de taille moyenne et on le cuisine comme les carottes.
Les salsifis, a une saveur assez proche du cœur d’artichaut, coupé en fines lamelles et cuit à la vapeur douce quelques minutes, il est juste parfait avec un petit chèvre rôti au four ! on tente ?
Les crosnes, sa forme de limace fera à coup sûr sensation pour Halloween dans une salade verte !!ne cherchez pas à les peler, vous allez vous décourager : rincez les bien à l’eau froide puis mettez-les dans un torchon avec du gros sel et frotter en essayant de ne pas les casser. Moi je les aime cuits 5 min à la vapeur douce, mais vous pouvez aussi les faire sauter la poêle.
Les rutabagas, malheureusement oubliés suite à la seconde guerre pour cause d’overdose générale. Son goût est une sorte de mélange de chou et de pomme de terre. Il se cuisine d’ailleurs exactement comme cette dernière. Petite mention love pour la pomme de terre vitelotte si girly !! elle se cuisine comme son homologue blanche mais tellement plus jolie….
Maintenant c’est à vous, traversons la grisaille, puisque nous n’avons pas le choix, en stimulant notre curiosité et notre créativité !!! Tous ces légumes vous apporteront tous les bienfaits nécessaires à cette transition saisonnière : vitamines , minéraux, fibres, et un petit coup de frime dans vos dîner entre amis.
A très vite
Claire Marino
Naturopathe et Sophrologue à Paris
Contact: clairemarino@naturopathe-a-paris.fr
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