Traitement naturel de la stomatite aphteuse – Le traitement simple
L’inflammation de la bouche est fréquente. La stomatite aphteuse dont la cause demeure obscure est soignée à l’aide du Si-sin, (Radix Asari) (Aristolochiaceae). On trouve cette racine aux pieds des forêts montagneuses, dans les lieux humides et ombragés, du Hei-long-kiang, du Kirin, du Nord-Est, du Liao-ning, du Chan-tong, du Chen-si et du Kan-sou. La plante est collectée en été ou en automne. Elle est nettoyée et séchée. Elle est de nature âcre et chaude, et légèrement toxique. Elle est antalgique et favorise « l’ouverture des cavités». On l’employait traditionnellement contre les maux de dents ou les abcès de la bouche.
Traitement naturel de la stomatite aphteuse – Le traitement combiné
Le traitement de la stomatite aphteuse est complété par la combinaison de l’Asarum Sieboldi, avec l’huile de foie de morue et la pénicilline. Le Radix Asari est également associé au Radix Cynanchi atrati (Asclepiadaceae ainsi qu’au Radix Glycyrrhizae (leguminosae), etc.
Les phytothérapeutes chinois rangent les stomatites parmi les avitaminoses. Ils en distinguent trois sortes: la stomatite ulcéromembraneuse, la stomatite aphteuse et la stomatite herpétique. En clinique, on observe dans !a stomatite, les ulcérations des lèvres et de la bouche. La douleur est très vive. La mastication est pénible. (On n’ose plus s’alimenter.) L’inflammation de la bouche favorise l’infection. Il faut remédier aux carences par les plantes médicinales. Le Tche-mou, (Rhizoma Anemarrhenae (Liliaceae) et le Cheng-ma (Rhizoma Cimicifugae) (Ranunculaceae) sont prescrits en décoction après les repas.
Une autre décoction plus importante est ordonnée pour un traitement de trois jours. Nous y relevons les préparations végétales suivantes : Houang-k’in, (Radix Scutellariae) (Labialae); Po-ho, (Herba Menthae) (Labiatae); Tche-tseu, (Fructus Gardeniae) (Rubiaceae); Lien-k’iao, (Fructus Forsythiae) (Oleaceae); Ta-houang, (Rhizoma Rhei); (Polygonaceae); Kan-ts’ao, (Radix Glycyrrhizae) (Leguminosae) et Cheng-ma, (Rhizoma Cimicifugae) (Ranunculaceae).
En applications locales, on emploie le Houang-lien (Rhizoma Coplidis) (Ranunculaceae) et le Wou-tchou-yu (Fructus Evodiae) (Rutaceae). Le premier est associé au miel et le second à de la poudre de pangolin (poudre d’écailles).