Bien que la néphrose frappe habituellement l’enfant de un à six ans, aucune classe d’âge n’est en principe épargnée. C’est une maladie imprévisible dont l’évolution s’étend sur des mois comme sur plusieurs années. Il s’agit plutôt d’un dysfonctionnement des tubules des né- phrons que d’une atteinte des glomérules, comme dans la néphrite.
Danger : C’est une alerte médicale. Le taux de mortalité de la néphrose tourne autour de 40 p. cent. Il est dû à l’incapacité de certains enfants atteints de la maladie à résister aux infections ; chez eux, une quelconque infection respiratoire normalement surmontée par un enfant en bonne santé devient mortelle.
Syndrome néphrotique Symptômes :
Le symptôme cardinal est l’oedème, ou hydropisie, survenant en diverses parties de l’organisme et dû à une rétention d’eau daps les tissus que les reins sont incapables d’éliminer. Atteignant la face, par exemple, il provoque une telle bouffissure que les yeux demeurent pratiquement clos. L’abdomen, pour sa part, peut égaler deux fois son volume. Les chevilles et les pieds sont également des lieux de prédilection de ces manifestations oedémateuses. Le malade est pâle, très affaibli et souffre de fréquents malaises.
Syndrome néphrotique Traitement :
Le traitement de la néphrose doit se faire sous la conduite d’une personne médical hautement qualifié. Le régime alimentaire doit être désodé et riche en protéines. La néphrose ne réagissant habituellement pas aux médications appliquées, le recours à la transfusion sanguine est une thérapie courante. Il arrive dans certains cas que la cortisone, la corticostimuline ou toute autre cortico-thérapie soit une voie possible vers la guérison. Le malade développe alors une diurèse spontanée (excrétion importante d’urine) qui contribue à diminuer l’oedème. Cette rémission dure de quelques jours à plusieurs semaines, mais peut occasionnellement demeurer permanente.
Syndrome néphrotique Prévention :
L’enfant ou l’adulte atteint de néphrose doit absolument éviter toute infection secondaire dont le risque est pour lui mortel.
Résultat: 50% des malades se rétablissent au bout de deux à cinq ans. Environ un tiers guérit de l’hydropisie (œdème), mais voit la maladie évoluer progressivement vers l’insuffisance rénale. Un malade convenablement traité pendant la période virulente de la maladie a de bonnes chances de retrouver une vie normale.