Sadhana pour la cuisine

SADHANA POUR LA CUISINE

La direction dans laquelle sont orientés nos maisons, cuisines, temples et écoles, est capitale pour le choix des énergies positives de la terre. Pour assurer une vie harmonieuse, les demeures des anciens étaient positionnées de façon compatible avec les énergies de la terre. Les Veda contiennent une  importante information au sujet du champ d’énergie de l’ univers, et la façon dont il affecte tous les organismes vivants. Quand nous observons la migration des oiseaux et des mammifères, nous nous apercevons que ces formes de vie ont un sens instinctif du champ d’énergie de la planète. Les Sioux représentent la Femme Bisanne [blanche, un avatar de Wohpe, l’étoile tombante, ndt] comme la femme du vent du sud [Okaga, le plus jeune des quatre vents, qui lutte contre son aîné, le vent du nord, ndt], représentant toutes les causes de croissance sur terre.

En Inde, les anciens vivaient à même la terre. Ils se couchaient sur d’épais tapis de fleurs, la tête dirigée vers l’est ou le sud. Leurs sanctuaires faisaient face au sud ; les maîtres y faisaient face au sud, les disciples au nord.

J’ai souvent vu ma mère enduire le foyer de la cuisine de bouse de vache ramassée dans les champs. On en frotte aussi le sol et les murs des hunes des parents âgés. La bouse d’une vache saine riche en propriétés antiseptiques — absorbe les énergies négatives et produit des ions négatifs dans l’atmosphère. Une fois qu’elles étaient ainsi enduites, les huttes étaient naturellement immuni­sées contre la radiation et la toxicité. Elles restaient fraîches par les journées torrides.

Notre foyer de cuisine faisait face à l’ouest. Après le chant des coqs, ma mère préparait le premier repas – roti (pain) frais, chanadhal, et bouillie de blé ou tapioca avec du lait frais et chaud. Et, le plus mémorable, la beauté et la sérénité du visage de ma mère éclairé par la lumière du petit matin, candis qu’elle cuisinait.

Plusieurs années après, mon père m’apprit à cuisiner selon la tradition védique. Il était venu me rendre visite dans mon appartement de Greenwich Village. Je m’aperçus que j’avais des talents de cuisinière.Mon père était un solide homme kapha­ pitta. Il  m’apprit  à  moudre  très  finement  les céréales, à pétrir, rouler et faire cuire la pâte, pour faire des roti, des chapati et des dosa. Il me fit part de secrets culinaires – l’un d’eux concernait le pain de ma grand-mère. Elle faisait d’ abord un feu sur la terre ; puis elle plaçait de la pâte fraîche dans une petite tranchée faite dans la terre et couvrait le trou de braises prises dans son foyer. Au bout d’une heure, elle obtenait un pain cuit dans la terre.

Grâce aux enseignements de mon père, je pus complètement transformer ma vie. Aujourd’hui, je sens son énergie numineuse, et je suis pleine de reconnaissance.

La Cuisine ancienne

  1. Sol de terre ou de bois clair
  2. Cuisinière à bois construite directement sur la terre, face à l’ouest
  3. Supports de fer pour les ustensiles et les paniers, face au sud
  4. Râteliers pour les aliments conservés et les épices, face au nord
  5. Un ruisseau ou un puits proches pour obtenir de l’eau afin de laver les ustensiles, face au sud.

 

Le sol était la table de travail. Cela incitait à prendre de bonnes postures, comme s’accroupir, s’asseoir en vajrâsana, ou en lotus, demi-lotus…

Ustensiles des anciens temps

  1. Un mortier de pierre et un pilon pour les épices
  2. Un mortier de pierre et un pilon pour les graines et les noix
  3. Un grand mortier et un pilon (de pierre ou de bois) pour les céréales et les haricots (env. 1,20 m de diamètre)
  4. Une meule plate et légèrement concave avec une petite poignée de pierre
  5. Plusieurs paniers de paille, sacs de tissu et tonneaux de bois ou de pierre pour emmaga­siner les aliments de base
  6. Un tamis pour séparer les cosses, les tiges et les pierres des grains
  7. Passoires à thé, cuiseurs à vapeur, en bambou

Pots et Casseroles

Dans les anciens temps, on utilisait les parois stomacales des animaux pour faire des marmites ; on tressait aussi des paniers de façon très serrée, dans lesquels on mettait des pierres chaudes. Puis il y eut les pots de terre, et les marmite en fonce, en cuivre, et en bronze. Aujourd’hui, nos ustensiles sont surtout en acier inoxydable, en émail, en verre, et en aluminium, un poison violent.

Vaisselles anciennes

Dans les anciens temps, le statut d’une personne déterminait le genre d’ustensiles donc il ou elle se servait pendant un repas. Les riches avaient de la vaisselle en or, les pauvres et les sages mangeaient dans des bols de terre, de feuilles ou de bois. Les assiettes en bois aident à la sécrétion du flegme.

La nourriture servie dans des plats d’or est plus nutritive pour tous les dosha . l;or contribue aussi à diminuer les problèmes oculaires. Assiettes, bols er casseroles d’argent apaisent le feu corporel, régulent le feu djgestif, promeuvent la fonction hépatique, et remédient à l’aggravation de Pitta. Un service de vaisselle de zinc accroît l’appétit et aiguise l’intellect. Les ustensiles de laiton promeu­ vent la chaleur et le vent dans le corps. Le laiton est aussi un métal important pour la guérison des rroubles du flegme et la diminution des problèmes Kapha. Le cuivre est surcout recommandé pour les récipients à boisson ; il éveille les tissus et aide apâna à évacuer les déchets corporels.

Le verre, particulièrement le cristal, et l’acier inoxydable aident à guérir la jaunisse et la chlorose, et servent aussi à purifier et rafraîchir l’organisme. Les feuilles fraîches de lotus, que l’ on utilise encore comme assiettes dans de nombreuses parties de l’Inde, servent d’antidote au poison. Les récipients de pierre et de terre, surtout utilisés par les pauv res, induisent à la pauvreté. Les meilleurs récipients pour boire sont ceux: de cuivre, de terre et de verre. Pour Vata, les meilleurs sont en or et en zinc ; pour