industriel bio

Produits bio industriels VS non bio non industriels…Quelle meilleure option ?

Faut-il mieux utiliser des produits issus de l’agriculture biologique industrielle ou plutôt des produits issus de l’agriculture non biologique mais non industrielle ?

Il y a quelques années encore, nous serions tous partis bille en tête à vous recommander des produits biologiques sans aller chercher plus loin, nous imaginant, à tord comme nous allons le voir, qu’avec l’agriculture biologique, nous en étions arrivés au risque zéro, tout étant parfaitement naturel et sain pour notre organisme.

La question est plus complexe qu’il n’y paraît… car il n’y a pas une mais deux agricultures biologiques à bien dissocier l’une de l’autre : l’agriculture biologique industrielle et l’agriculture biologique pratiquée dans des petites fermes ou des petites structures (que je vous recommande sans hésiter. Dans la plupart des cas, elles n’utilisent pas le dixième des produits autorisés pour l’obtention du label bio et ragent que des produits naturels comme le purin d’ortie ou le purin de prêle leur soient refusés.)

L’agriculture biologique industrielle utilise quant à elle tous les produits permis par la commission européenne, TOUS, et bien souvent dans les limites permises puisque c’est justement pour satisfaire ses besoins qu’ils sont autorisés.

Soyons clairs.

L’agriculture biologique industrielle utilise par exemple de l’éthylène qui sert d’agent de déverdissement pour les bananes bio et d’agent d’inhibition de germination pour les pommes de terre et les oignons bio. A savoir que l’éthylène est issu de l’industrie de synthèse pétrochimique, que c’est aussi une phytohormone de synthèse. Et que dire des pyréthrines utilisées comme insecticides, de l’huile essentielle d’orange douce utilisée comme acaricide et insecticide (perturbateur endocrinien présumé), de l’huile de menthe verte utilisée comme inhibiteur de germination (sachant que toutes les huiles essentielles et végétales ne sont pas douces pour le corps humains, et toutes sont à utiliser avec prudence)…

Là où le but premier des paysans d’autrefois était de nourrir le pays et de prendre soin des personnes, la grande industrie (y compris bio) a mis le rendement et le profit en priorité.

De l’autre côté de la barrière, il y a aussi tous ces petits producteurs que l’on retrouve en général sur nos marchés et qui proposent des produits issus de l’agriculture raisonnée, de la permaculture, ou de la culture « à l’ancienne » telle que la pratiquait leurs parents et leurs grands parents avant eux. Ils ne sont pas sous label bio pour la plupart (car le label coûte cher et qu’il leur impose de trop nombreux diktats). Pourtant il semble bien qu’ils pratiquent une agriculture plus biologique que tout ce que l’industrie peut vous proposer en grande surface.

Alors… Que faire ? Me direz-vous.

Allez sur vos marchés ou chez les petits producteurs environnants, parlez-leur puis achetez en connaissance et conscience les produits que vous consommerez.

Votre alimentation est votre première médecine. Pensez-y.

Prenez soin de vous et portez-vous bien.
Véronique Vauclaire
Naturopathie – Sophrologie – Reiki
Tel: 06.75.93.83.83
Contact: veronique.vauclaire@sfr.fr
Site: http://veronique-vauclaire.fr

Sources :
– Le règlement CE N°889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008, Modifié en mai 2011
Portant modalités d’application du règlement (CE) N°834/2007 du conseil relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l’étiquetage et les contrôles (JO N°L du 18/09/2008)
http://www.ecocert.fr/sites/www.ecocert.fr/files/RCE-889-2008-Mai-2011.pdf
– Les produits chimiques utilisés en agriculture biologique
https://climatdeterreur.info/ecologie/agriculture-biologique/les-produits-chimiques-utilises-en-agriculture-biologique
Mise en garde : Un avis médical est indispensable avant l’application d’un traitement naturel. Seul votre médecin connaît vos antécédents médicaux et les interactions que certaines plantes pourraient avoir avec votre traitement. De plus, je ne saurai être tenue responsable d’une mauvaise utilisation des plantes ou produits que j’aurais conseillés de manière générale.