rapport au temps

Le juste moment ou Kairos

Connaissez vous le « juste moment » ou Kairos ?

« Ceci est utile mais ne le sera pas demain » (Aristote)

Revenons aux racines: En grec, Kairos signifie temps opportun, occasion favorable.

Si cette notion est toujours aussi décisive plus de deux siècles après, c’est parce qu’aucune action, aussi louable soit-elle, ne saurait être tenue pour bonne si elle n’a pas été posée au moment opportun.

Mais il convient de tenir compte aussi du contexte ; en appréciant la qualité de l’intention et les conséquences de sa réalisation.

Hic et nunc …Ici et maintenant !

Notre rapport au temps

temps different

Le rapport au temps parle de nous, de notre horloge intérieure.

Le temps est un concept inventé par l’être humain pour appréhender les changements dans le monde.

Or, nous avons chacun un rapport au temps différent.

Le temps, notre « Chronos » que nous connaissons tous : c’est le temps physique. Ce temps est quantitatif et linéaire.

Le temps Kairos, lui, renvoie à une autre dimension du temps : celle qui crée de la profondeur dans l’instant. Il se ressent. Ce temps est qualitatif et immatériel.

Le développement personnel vise à les distinguer pour mieux les relier.

En alignant ces deux composantes Chronos et Kairos, l’individu éprouve une sensation de paix intérieure.

 

Et si vous lâchiez prise !

A contre-courant du mantra actuel : « ne lâchez rien » !

Et si justement cette posture allait à l’encontre de notre évolution.

Le lâcher-prise consiste à accepter les évènements qui surgissent dans nos vies, à accueillir tout ce matériau comme autant d’enseignements.

Attention ! Cela ne signifie pas rester inactif.

Au contraire, il s’agit d’être présent, de s’inscrire dans le moment vécu, sans chercher à lui résister ou à l’étouffer.

Chaque individu est unique. Nos désirs, complexes, blocages ont nécessairement une signification particulière inscrits dans une culture, une tradition et bien sûr une histoire familiale avec ses secrets.

Dans les séances de développement personnel, c’est la particularité de cette destinée que nous venons interroger.

Et ensemble, nous explorons les voies d’accomplissement.

 

Comment être présent à soi ?

Nous ne sommes pas seulement ce que nous pensons.

En scrutant nos pensées, nous saisirons alors que dans celles-ci se terrent beaucoup de jugements de valeurs, de croyances ou d’impulsions, avec lesquels nous ne sommes pas nécessairement en accord.

En réalisant que nos pensées peuvent nous enfermer, nous pouvons aussi choisir en conscience de nous en affranchir, voire de nous en libérer.

Et doucement, pas à pas, nous laissons une place pour mieux nous recentrer et revenir à nous. Pour vivre en accord avec notre être profond, et nous accomplir en vérité.

 

Une intelligence nouvelle

Exercer son intelligence, c’est établir des liens, relier entre elles des idées, des concepts, et en tirer des conclusions ou des décisions.

Mais aussi c’est voir que ces liens existent ou peuvent exister. Se montrer intelligent, c’est donc commencer par observer ce qui est, au lieu de vouloir imposer tout de suite sa présence au réel.

Le tumulte et le désordre de notre esprit diminuent notre libre arbitre, le rendent esclave de nos émotions, à savoir des circonstances.

Ces émotions nous donnent certes de la force et de l’énergie mais altèrent évidemment notre lucidité, et imposent à notre clairvoyance des éclipses incroyables et récurrentes.

L’esprit agité et dispersé ne peut poser sur le monde un regard lucide. Il reste dans une représentation du monde, mais il n’est pas dans le monde.

Un bénéfice du développement personnel est l’apaisement, fort utile lui aussi, à l’intelligence.

Elargissez votre regard

 Les études récentes en neurosciences attestent de la réalité d’une souffrance relationnelle. Un rejet social, une désapprobation d’autrui allument une même zone dans le cerveau qu’une souffrance physique.

Elles nous apprennent également que le niveau de bien-être peut être supérieur. En effet, il est avéré aujourd’hui qu’il n’est pas lié au seul tempérament. L’intention agit pour 40 %.

Grâce à des modifications de nos comportements, nous pouvons modifier notre réalité. C’est magique !

Seulement, ce changement ne relève pas de la seule décision. Il suppose un entraînement régulier et donc un apprentissage.

L’objectif vise à atteindre un équilibre émotionnel dans lequel les émotions positives soient plus fréquentes que les émotions négatives.

Nous réalisons alors que le bien-être est une affaire de conscience.

L’important n’est pas ce que nous savons, mais ce que nous en faisons.

 

Article rédigé par Agnès Sauvaget,

Coaching et développement personnel

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