Mononucléose infectieuse (fièvre ganglionnaire)
Cette maladie virale d’apparence bénigne, qui affecte surtout les jeunes gens de quinze à vingt et un ans, est rare après trente-cinq ans. Elle est difficile à diagnostiquer car ses symptômes peuvent être à peine perceptibles ou au contraire indiquer une grave maladie débilitante. On recherche donc des lymphocytes atypiques (type de globules blancs) et l’on pratique la réaction sérologique de Paul et Bunel.
Mononucléose infectieuse Contagion : On sait peu de choses sur la transmission de cette maladie, souvent appelée « maladie du baiser » bien que la justesse de cette désignation ne soit pas certaine. Le patient reste contagieux durant les sept jours qui suivent
la chute de la température et la résorption des ganglions.
Mononucléose infectieuse Incubation : De cinq à quinze jours après le contact.
Mononucléose infectieuse Durée : Entre deux semaines et deux mois. La fièvre peut persister pendant trois semaines, la fatigue et la faiblesse pendant des semaines et même des mois.
Mononucléose infectieuse Danger : Il faut avertir le malade de la vulnérabilité de sa rate, exposée à une rupture par traumatisme. Les efforts physiques sont donc interdits durant la phase aiguë de la maladie.
Il arrive que la mononucléose affecte le foie et ressemble à une hépatite infectieuse.
Mononucléose infectieuse Symptômes :
Le début est soit soudain, soit insidieux, avec de la fièvre, des maux de tête et de gorge. Le symptôme principal est le gonflement douloureux des ganglions situés sous la mâchoire qui survient d’ordinaire le deuxième ou le troisième jour. Les ganglions de l’aisselle et de l’aine peuvent également s’enflammer et enfler. La faiblesse et la fatigue sont caractéristiques de la mononucléose. Le patient est apathique, sans appétit, il souffre quotidiennement de migraines récurrentes et de petites poussées de fièvre, ceci pendant des semaines, voire des mois. Ce malaise peut persister de deux à six mois.
Mononucléose infectieuse Traitement :
Il n’existe pas de traitement pour la maladie proprement dite, mais seulement pour chacun des symptômes. Lorsque la mononucléose est sévère et s’accompagne d’une thrombocytopénie (diminution anormale du nombre des plaquettes sanguines), l’emploi de stéroïdes se justifie.
Pour éviter les rechutes, l’alitement est recommandé pendant la phase active.
Mononucléose infectieuse Prévention :
La mononucléose est plus fréquente chez les personnes coutu- mières des excès physiques ou épuisées. Bien qu’aucun organisme n’ait été isolé, on estime que la responsabilité incombe à un agent viral.
Résultat: La guérison complète est assurée.