Mimosa Virginalis

Mimosa Virginalis: Plante médicinale

Noms :

  • Mimosa barbadetiman
  • Acacia adstringens
  • Acacia virginalis

Autres appellations :

Barbatimâo** verdadeiro – Barba de timan – Charâosinho roxo – Vabatimo e ybatimo (des arborigènes).

Du grec « stryphnos », « dur » et « dendron », « arbre ».

**Considéré par Martius comme une corruption des mots indiens Tupi parova- tuum-tumune, qui signifient : « arbre qui pleure ». L’écorce est imprégnée d’un suc gommeux qui, souvent, apparaît sur sa surface sous forme de petites larmes.

La « stryphine » qui abonde dans l’écorce çst connue au Brésil comme un fameux remède astringent. Cette écorce fut emportée en Europe sous le nom d’écorce brésilienne astringente, et étudiée en 1828 par Merrem (Meira Penna).

Origines :

Cet arbre croît dans les zones tropicales et dans le centre du Brésil (de Sâo Paulo à Minas Gérais).

Description :

Arbre élevé à l’écorce rugueuse, au feuillage en petites palmes (Meira Penna – Balbach).

  • Arbuste et petit arbre au tronc et aux rameaux tor­tueux, au feuillage assez rare, à l’écorce rugueuse.
  • Feuilles bipennées, 5 à 8 paires; à nombreux folioles (6 à 8 paires), ovales, petits, parfois glabres.
  • Fleurs rougeâtres ou presque blanches, petites, actino- morphes, disposées en épis cylindriques, axillaires, denses.
  • Fruit : grosse gousse charnue, linéaire-oblongue, de 10 cm de long, renfermant des graines semblables à des graines de haricot.

Parties utilisées :

Surtout l’écorce. Les feuilles sont également toniques. Les graines passent pour être toxiques (Pio Corrêa).

Composition chimique :

.   L’écorce est abondante en « stryphine » (Meira Penna).

 

Origines :

Originaire du Mato Grosso, cette plante ornementale est cultivée dans les jardins du Brésil : elle pousse de Pernambuco, au nord, au Rio Grande do Sul et, plus au sud, jusqu’en Argentine (Hoehne). Elle fut introduite en Europe en 1823.

Description :

Plante herbacée à racine bulbeuse et aux feuilles radicales, contortées, de 30 cm de long, de couleur jaune doré au limbe tacheté de gris sombre.

  • Fleurs jaune orangé, ayant au centre une bande pourpre sur les sépales, dont la partie inférieure est concave avec des taches pourpres et au centre des pétales une tache blanche. Les fleurs sont disposées en panicules lâches sur une tige florifère de 70 cm de hauteur.
  • Fruit : capsule septicide.
  • Le bulbe, qui a une forme ovoïde et l’épiderme gri­sâtre, atteint 30 cm de long.

Parties utilisées :

Le bulbe.

Composition chimique :

Kunkel dit que l’on sait peu de choses au sujet des Irïdacées. Cependant on a déjà isolé des substances variées et, entre autres, des glucosides et des alcaloïdes.

Indications :

  • Le bulbe, réduit en poudre, constitue un purgatif et un laxatif doux, conseillé aux enfants (Pio Corrêa).
  • Depuis longtemps il est employé comme émétique et cathartique (Hoehne).