regime Seignalet

Les principes du régime Seignalet

Le Docteur Seignalet prône un retour à un modèle alimentaire proche du paléolithique. L’alimentation actuelle encrasse nos intestins et rend perméable la barrière intestinale, laissant pénétrer dans l’organisme de nombreuses molécules indésirables. On trouvera plus particulièrement la présentation d’une méthode d’alimentation qui consiste notamment en la prise d’aliments uniquement existants avant la révolution industrielle et agricole. Voici les principaux axes de l’alimentation de ce « régime ».

 

Le problème des céréales

Les céréales continuent de prendre une place prépondérante dans notre alimentation. Elles représentent deux tiers des calories et la moitié des protéines que nous absorbons.

On trouve dans la nature un grand nombre de céréales diverses, présents dans différentes régions du monde : le blé, le kamut, l’orge, le seigle, l’avoine, le sarrasin, le riz, le mil, le millet, le sorgho, le petit épeautre, le maïs.

Le Dr Seignalet démontre que la structure des céréales a subi de nombreuses modifications pendant l’ère moderne.

Alors que les hommes préhistoriques mangeaient les céréales sauvages crues et entières, nous les mangeons plutôt sans l’enveloppe extérieure (son). Nous perdons ainsi 90% des fibres mais aussi une bonne partie des vitamines, du calcium, du magnésium et du phosphore.

Le grain de blé a subi de nombreuses modifications en production moderne. Mutations, recombinaisons et hybridations des différentes espèces de blé ont conduit à des modifications importantes des souches qui sont devenues trop riches en amidon et en protéines.

C’est aussi principalement le blé, et dans une moindre mesure le maïs, qui sont à l’origine de plusieurs maladies : polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, maladie cœliaque.

C’est de la structure de ces blés (et maïs) modernes dont vient le danger.

La première raison est que notre corps savait métaboliser les protéines de blé et de maïs des souches anciennes, mais les évolutions de ces souches ont été tellement importantes que notre corps ne s’est pas encore adapté. Il ne sait pas comment traiter les protéines de ces souches modernes. La seconde raison est que la cuisson à température élevée fait subir de nouvelles transformations à ces protéines.

 

Les céréales à reconsidérer

  • Le blé : il est considéré par le Dr Seignalet comme un « véritable monstre »,
  • Orge, seigle et avoine : à exclure lorsqu’ils sont consommés cuits,
  • Le maïs : le Dr Seignalet le désigne comme « le deuxième monstre ».

 

Les céréales à conserver

  • Le riz : il est considéré comme peu ou pas dangereux. On peut le consommer blanc ou complet.
  • Le sarrasin qui n’est pas une graminée comme le blé
  • Le sésame : Seignalet l’a mentionné dans la liste des céréales autorisées. Le sésame n’est pas une céréale au sens stricte, c’est une plante oléagineuse cultivée pour ses graines. On la définit cependant comme une pseudo-céréale.
  • Le petit épeautre : il peut être consommé sous sa version authentique et consommé uniquement cru. Le pain d’épeautre, qui subit une cuisson supérieure à 300°, doit être interdit.

Le problème des laits animaux

L’utilisation du lait de vache pour les enfants et d’une façon générale des laits animaux pour l’alimentation des adultes ne convient pas à notre métabolisme. C’est également valable pour tous leurs dérivés.

Le lait de vache contient des facteurs de croissance qui permettent un engraissement rapide des veaux mais qui sont inadaptés pour l’homme

Le lait de vache est interdit ainsi que l’ensemble de ses dérivés comme le beurre, fromages, crème, glaces, yaourt.

 

Le problème de la cuisson

Chimiquement, un aliment en cours de cuisson voit ses molécules s’agiter, se casser et s’assembler avec d’autres molécules. Ce phénomène va conduire à une recombinaison, parfois très complexe, de chaînes de molécules.

Le Dr Seignalet indique que toute cuisson à des températures supérieures à 110°C sont à proscrire. Le crudivorisme (aliment cru) est à privilégier.

Les cuissons à températures élevées ont tendance à augmenter l’indice glycémique des aliments (leur pouvoir à élever la glycémie). Consommer des aliments cru limite les sécrétions d’insuline et donc le stockage des sucres et des graisses.

 

Le coté néfaste de la cuisson haute température

 

Les graisses animales cuites favorisent la survenue du cancer du sein et du cancer du côlon.

-Les populations qui sont de grandes consommatrices d’aliments cuits développent plus d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardio-vasculaires.

 

Les principes de la cuisson adéquate

 

  • Pas de cuisson au-delà de 110°C
  • Prudence sur les grillades et fritures qui peuvent atteindre 700°C
  • Limiter l’usage de la cocotte-minute qui peut atteindre 140°C.
  • Préférer les cuissons douces : à l’étouffée ou à la vapeur douce.
  • Eviter la cuisson au micro-ondes, même si la température n’atteint pas les 110°C, il y a une très forte d’altération des molécules des aliments.

 

Le problème des huiles

Jusqu’à la seconde guerre mondiale, l’extraction des huiles végétales était réalisée par première pression à froid, par des procédés mécaniques.

L’industrialisation a permis d’améliorer les rendements pour nourrir plus de population.

La problématique concerne la température nécessaire pour cette action. Entre 160 et 200°, des acides gras trans sont produits. Pour obtenir une huile qui se conserve longtemps, il faut passer par la technique de l’hydrogénation.

Cette hydrogénation partielle va donc modifier les acides gras en acides gras trans qui sont en fait des impuretés de ce processus. À cela s’ajoute d’autres processus tel que la décoloration, la désodorisation.

 

Danger des huiles transformées

 

  • Déséquilibre du fonctionnement des membranes cellulaires,
  • Déséquilibre du métabolisme des prostaglandines (acides gras insaturés qui jouent un rôle de médiateur dans l’activité des cellules),
  • Ingestion de composé trans pouvant être incriminés dans l’hypercholestérolémie, l’athérosclérose, l’obésité et la résistance à l’insuline au cours du diabète
  • Accidents coronariens : la consommation excessive d’acides gras trans est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire.

 

Principes à suivre pour les huiles

 

Pour suivre les préconisations de Seignalet, consommez des huiles vierges crues donc l’extraction est faite uniquement par des procédés mécaniques.

Clarification seulement par des moyens physiques ou mécaniques.

Aucun traitement chimique, aucun raffinage, absence d’insecticides et de pesticides.

Avantages du régime Seignalet

Le régime Seignalet permet de mincir durablement, de prévenir voire guérir près de 91 pathologies dont les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque, les maladies d’encrassage cellulaire comme les cancers, le diabète de type 2 ou les maladies d’élimination comme les colites.

Attention : pour le moment, les bienfaits du régime Seignalet sur les pathologies précédemment évoquées ne sont pour l’instant que théoriques et n’ont pas été prouvés scientifiquement.