On devrait toujours porter sur soi une carte constituant une sorte de dossier médical, et indiquant, par exemple, que l’on souffre d’une allergie (à la pénicilline ou autre), ou qu’on est diabétique, ou épileptique. En cas d’accident ou d’évanouissement, un document de ce genre peut sauver la vie.
Si vous voyagez dans des pays tropicaux, gardez toujours avec vous un produit antimoustique, et ne vous hasardez pas à vous baigner dans un lac ou une rivière. L’eau de beaucoup de ces pays est suspecte. En boire présente des dangers. Mieux vaut se limiter au vin, à la bière ou aux boissons gazeuses. La glace n’est pas plus fiable car, si les bactéries et autres microbes ne survivent pas à l’ébullition, ils supportent par contre très bien le froid. Seuls les fruits et les légumes que l’on pèle peuvent être consommés crus. Evitez le porc, et le bœuf s’il n’est pas très cuit.
Il est vivement conseillé de prendre beaucoup de repos lorsqu’on franchit un ou plusieurs fuseaux horaires. Pour compenser les effets du décalage, buvez un verre d’eau (ou un autre liquide) toutes les heures L’organisme se déshydrate lors d’un long voyage
Il est utile d’emporter une pharmacie de voyage. Elle doit contenir de l’élixir parégorique (contre la diarrhée), des médicaments contre le mal des transports et les affections respiratoires, des somnifères, une lotion antimoustique, du bicarbonate de soude, de l’aspirine, des cachets pour purifier l’eau, un manuel de secourisme et divers antibiotiques. En outre, certains médecins préconisent de se munir également de Chlorox (50 mg) qui, à raison d’une goutte pour un litre, tue en dix minutes toutes les bactéries foisonnant dans l’eau.