Hypopituitarisme (maladie de Simmonds, syndrome de Sheehan, syndrome de Lorain-Lévi)
L’hypopituitarisme est caractérisé par le dysfonctionnement ou la destruction de l’hypophyse et l’insuffisance des glandes endocriniennes normalement stimulées par l’hypophyse : la thyroïde, les glandes surrénales et les glandes génitales.
Un accouchement difficile compliqué d’une grave hémorragie constitue la cause la plus fréquente de destruction de l’hypophyse Les tumeurs, les infections et les kystes hypophysaires sont d’autres causes possibles.
Danger : Si le traitement n’est pas immédiatement entrepris, l’enfant souffrira d’un retard de croissance aboutissant au nanisme. Même s’il est rare (10 p. cent des cas d’hypopituitarisme), le nanisme est une menace suffisante pour toujours déterminer la cause exacte d’un retard de croissance chez l’enfant.
Chez l’adulte, le diagnostic et le traitement sont généralement tardifs en raison du caractère insidieux de la maladie. Une hypoglycémie grave et le choc au moment d’un stress peuvent être des complications fatales.
Hypopituitarisme Symptômes :
Chez l’enfant, retard de croissance et nanisme harmonieux sans altération des capacités intellectuelles.
Chez, l’adulte, les symptômes de l’hypopituitarisme se développent lentement. Apparaissent d’abord la fatigabilité, l’intolérance au froid, les règles peu abondantes, la diminution de la libido. Le malade a peu d’appétit, perd du poids et devient apathique.
Dans l’hypopituitarisme du post-partum, l’impossibilité d’allaiter est le premier signe. La peau devient mince, froide, pâle et finement ridée. Les poils pubiens et axillaires tombent peu à peu. Le pouls est lent et faible, la pression sanguine basse. On peut observer une diminution du métabolisme basai et l’hypoglycémie.
Lorsque les signes montrent une atteinte glandulaire multiple, parallèlement au dosage d’hormone de croissance dans le sang, on vérifie les fonctions des glandes surrénales, génitales et thyroïde.
Hypopituitarisme Traitement :
Les tumeurs sont traitées par la chirurgie ou la radiothérapie. L’hypofonctionnement des glandes thyroïde, surrénales et génitales est corrigé par l’administration d’hormones de substitution. Chez, l’enfant, l’hormone de croissance est indiquée pour stimuler la croissance, mais malheureusement, elle est chère et pas toujours disponible en raison des difficultés de son extraction.