Les glandes endocrines sont des petites glandes à sécrétion interne réparties dans tout l’organisme. Elles ont comme propriété fondamentale de sécréter des hormones qui se déversent directement dans le sang. Bien que, à elles toutes, elles ne pèsent pas plus de 50 g, leur fonction est vitale.
En effet, les hormones interviennent largement dans la croissance, la reproduction, la sexualité, le métabolisme général et les fonctions mentales.
Toute augmentation de sécrétion d’une hormone ou sa diminution se traduit par d’importantes perturbations organiques.
Dans le système endocrinien, les glandes principales sont l’hypophyse, la thyroïde, les quatre parathyroïdes, le pancréas, les deux surrénales et les glandes génitales (testicules et ovaires).
L’hypophvse est la glande maîtresse de l’organisme. Non seulement elle sécrète ses propres hormones, l’hormone de croissance, l’hormone antidiurétique (contribuant à maintenir la pression sanguine et l’équilibre hydraulique de l’organisme) ou d’autres, mais encore elle contrôle l’activité des autres glandes endocrines, la thyroïde, les surrénales, les glandes génitales et, dans une moindre mesure, le pancréas.
Grosse comme une noisette, l’hypophyse est localisée à la base de cerveau. Elle est constituée de deux lobes : le lobe antérieur (adénohypophyse), où sont sécrétées la plupart des hormones hypophysaires, et le lobe postérieur, plus petit (posthypophyse).
Il y a interaction de l’hypophyse et des glandes situées sous son contrôle.
La thyroïde est une glande en forme de papillon située à califourchon sur la trachée-artère. Ses hormones sont produites à partir de l’iode et exercent une action essentielle sur la consommation en oxygène de l’organisme et sur le métabolisme basai.
Les glandes parathyroïdes (localisées autour de la thyroïde) sont toutes petites, pas plus grosses que des grains de riz. Elles jouent un rôle très important dans le métabolisme du calcium et du phosphore.
Les glandes surrénales siègent au sommet de chaque-rein et ne pèsent chacune pas plus de 5 g. Leur partie extérieure (le cortex) sécrète les hormones corticoïdes : les glycocorticoïdes et les rriinéralocorticoïdes. Les premières (principalement la cortisone) agissent plutôt sur le métabolisme général de l’organisme, tandis que les secondes (aldostérone) ont une action plus spécifique sur le métabolisme du sel.
La portion interne des glandes surrénales (médullo-surrénales) sécrète, quant à elle, deux hormones : l’adrénaline bien connue et l’hormone qui lui est associée, la noradrénaline. L’adrénaline procure en cas de besoin un brusque sursaut d’énergie, augmentant à la fois les rythmes cardiaque et respiratoire et élevant le taux de sucre sanguin pour un surplus d’énergie ; elle a également une action vasoconstrictrice et stimule la coagulation du sang, prévenant ainsi les hémorragies en cas de blessure.
Le pancréas est une glande unique dont la fonction est double : endocrine (à sécrétions internes, déversant ses hormones directement dans le sang) et exocrine (acheminant ses sécrétions externes par des canaux vers le duodénum). Le pancréas endocrine, ou ensemble de cellules connu sous le nom d’îlots de Langerhans, sécrète l’insuline et le glucagon, hormones jouant un rôle important dans le métabolisme des hydrates de carbone, des protéines, et des graisses.
Les glandes génitales sont les ovaires et les testicules. Elles sécrètent respectivement les hormones féminines (œstrogène et progestérone) et les hormones masculines (testostérone), contrôlant par là même les fonctions sexuelle et de reproduction.