Le forceps Instrument destiné à saisir la tête du fœtus pendant l’accouchement et à l’extraire des voies génitales maternel!es.
li existe des forceps à branches croisées (forceps de Tarnier, par exemple) et d’autres à branches non croisées (forceps de Demelin). L’emploi du forceps ne peut se faire à n’importe quel moment de l’accouchement, ni dans tous les cas il faut que l’enfant se présente par la tête, que cette tête soit engagée dans le bassin, enfin il faut absolument que la dilatation du col soit complète. Quand ces conditions indispensables sont réunies, les circonstances justifiant la pose d’un forceps sont les suivantes :
- La souffrance du fœtus, que traduisent les modifications des bruits du cœur et l’écoulement du méconium;
- L’arrêt de la progression de la tête fœtale
- L’état de la mère, fatiguée par un trop long travail ou en mauvais état général antérieur. L’emploi du forceps est ainsi limité à un certain nombre d’indications très précises et très différentes de celles de la césarienne. Il faut soit poser un forceps, soit faire une césarienne, mais il n’y a pratiquement jamais de choix à faire entre le forceps et la césarienne. De nos jours, la pose d’un forceps a perdu son caractère souvent acrobatique d’autrefois : c’est une intervention simple qui n’est décidée que lorsque les circonstances mécaniques sont parfaitement favorables.
Dans ces conditions, i! ne doit représenter, à notre époque, aucun sujet de crainte ni pour la mère elle-même ni pour son enfant.