enfance et cancer

Enfance et Cancer : Face au découragement de l’enfant, la Sophrologie intervient !

Par Fériel Berraies Sophrologue Certifiée RNCP (formée à l’IFS Paris) spécialisée dans l’accompagnement des malades atteints du cancer.

Cancer et enfance, les chiffres en France et dans le Monde

Le cancer est  la 2ème cause de mortalité de l’enfant après les accidents… Cela reste une maladie rare chez l’enfant et il guérit le plus souvent.

Toutefois, les chiffres sont assez inquiétants, 500 enfants meurent chaque année victime du cancer (en France) , mais l’espoir est là puisque le taux de guérison des enfants a atteint 80 %. Ce chiffre est dû aux progrès de la médecine mais aussi à un meilleur dépistage, un meilleur accompagnement et de meilleures conditions d’accueil dans les hôpitaux (on parle de la France uniquement)

Le cancer a des aspects bien spécifiques quand il se développe chez l’enfant, ce qui implique que la plupart des cancers adultes n’existent pas chez l’enfant.

Des chiffres terribles qu’on ne peut ignorer  dans le Monde :

  • 1900 ENFANTS SONT TOUCHÉS CHAQUE ANNÉE PAR LE CANCER
  • CETTE MALADIE EST LA 2E CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ LES MOINS DE 15 ANS
  • DEPUIS LES ANNÉES 70, LE CANCER DE L’ENFANT N’A CESSÉ D’AUGMENTER
  • 20% DES CANCERS DES ENFANTS NE SE GUÉRISSENT PAS.

Que propose la Sophrologie pour l’enfant qui menace de décrocher de l’observance thérapeutique ?

La Sophrologie comme soin de support améliore la qualité de vie et favorise le mieux vivre des « traitements ». La  psychomotricité et la  sophrologie sont indiquées dans les accompagnements face à la maladie.

La sophrologie aide  l’enfant à mieux appréhender ce qui lui arrive,  lui  permet d’évacuer les tensions  (la peur, la peine, la douleur, l’ennui, le sentiment d’abandon et l’acceptation de son nouveau schéma corporel)  et ainsi,  lui permet de voir de façon positive la situation qu’il vit. La sophrologie accompagne  autant les  petits malades que  leurs familles, la plupart du temps, ces familles sont démunies suite au choc du diagnostic et de la vivance des traitements.

L’enfant est l’éponge de son environnement

L’enfant aborde généralement la maladie au travers des parents : même s’il comprend que quelque chose de grave est en train de se passer, il ne comprend pas toujours la teneur des propos des médecins.

L’enfant conditionne ses réactions aux comportements adoptés par les parents, c’est une éponge

  • Il angoisse s’il les voit s’angoisser
  • Il devient agressif s’il les voit s’énerver
  • Et se détend lorsqu’il les voit s’apaiser

Quelle attitude des parents face au cancer de leur enfant ?

La violence du diagnostic de cancer chez l’enfant suscite généralement un moment de déni et un sentiment de révolte et de profonde angoisse chez les parents.

L’omission de ne pas tout dire à son enfant en vue de le protéger, est  aussi génératrice de peur chez l’enfant, celui-ci ne sait pas à quoi s’attendre, il imagine alors et fantasme les pires situations.

De plus en plus interprétant mal l’angoisse des parents, l’enfant peut alors douter du traitement ou de l’équipe soignante.  Il peut alors refuser de collaborer aux soins qui lui sont administrés en réagissant avec agressivité ou pleurs incontrôlés.

Les hospitalisations répétées sont également source de beaucoup de peurs pour l’enfant, qui ne comprend pourquoi il ne peut revenir à une vie normale.

Brutalement coupé de son environnement familial, amical et scolaire, il ne sait pas toujours pour combien de temps. Il craint de perdre sa place et se sent parfois abandonné par ses amis, ses frères et sœurs qui ne peuvent généralement pas lui rendre visite.

Il peut aussi culpabiliser de voir les parents inquiets et tristes, conscient d’être à l’origine des troubles

La longueur du traitement, ses nombreux effets secondaires (fatigue, problèmes digestifs, modification de l’image corporelle) et les conséquences sociales font que l’enfant peut parfois perdre sa combativité.  Lassé de la situation (manque de liberté, d’autonomie, etc.)  il se met à douter de lui, perd confiance et se décourage. A terme, la situation inchangée, il se replie sur lui-même et peut faire une dépression.

La Sophrologie accompagne et améliore la combativité de l’enfant.

L’organisation du traitement chez l’enfant est aussi différente de l’adulte, la chimiothérapie est généralement proposée très vite en 1ere intention et les autres moyens comme la chirurgie, la radiothérapie n’interviennent que dans un second temps.

Le Protocole du découragement de l’enfant

Ce protocole pour le découragement de l’enfant est un protocole d’accompagnement d’un traitement  médical ( Protocole 2) car il permet à l’enfant malade, de mieux gérer les effets secondaires des traitements et de participer activement à son mieux « être » face  à la maladie.

Ce protocole a pour objectif d’amener l’enfant souffrant d’un cancer à vivre sereinement son traitement. Pour cela, il doit apprendre à évacuer ses peurs, à gérer les effets secondaires et à renforcer sa combativité ;

Par ailleurs, un autre protocole, celui de «  la  préparation mentale »  peut lui être également proposé pour anticiper un examen, un soin ou un acte chirurgical afin d’optimiser le potentiel physique, mental et émotionnel de l’enfant. Cet accompagnement lui permet alors de vivre sereinement l’intervention médicale, en le préparant au scénario d’intervention à venir.

Les demandes les plus exprimées chez l’enfant malade du cancer:

«  Ne plus avoir peur »  «  se sentir fort »  «  ne plus avoir mal »

Cela est donc l’objectif et la finalité de l’accompagnement en Sophrologie, car il l’amènera à mieux vivre en tout cas, avec plus de sérénité les étapes de son observance thérapeutique.

Tant que la peur, les doutes et le découragement sont là, tant qu’il y aura le danger de la non adhésion thérapeutique de l’enfant, amenant une perte de combativité qui impactera définitivement la santé de l’enfant qui n’a pas encore gagné « sa bataille » face à la maladie.

Ce qui est important dans ces protocoles « c’est de replacer l’enfant » comme acteur de sa « transformation et de son évolution » afin qu’il ne subisse plus la maladie.

Site en cours : www.feriel-berraies-therapeute.com

Pour des infos écrire à : fbsophro@gmail.com

Evènement :

Fériel Berraies animera des ateliers Bien être sur Paris le 8 et 9 avril dans le 13e