Lorsque la vessie s’affaisse et exerce une pression sur la paroi du vagin, il s’agit d’un cystocèle ; quant au rectocèle, il survient lorsqu’une partie du rectum compresse et fait saillie dans la partie antérieure du vagin. Les causes en sont les mêmes que pour le Prolapsus génital.
Ces deux troubles ne produisent de symptômes qu’à un stade avancé.
En cas de cystocèle, la femme éprouve une difficulté à vider complètement la vessie et souffre d’incontinence lorsqu’elle se mouche, rit, tousse ou monte les escaliers. Elle est également vulnérable aux infections urinaires.
En cas de rectocèle, elle souffre de constipation et se trouve souvent obligée de presser la partie antérieure du vagin pour faciliter la défécation. II peut également y avoir une douleur vaginale.
L’introduction d’un pessaire dans le vagin peut apporter un soulagement temporaire.
Toutefois, le seul traitement véritablement efficace est chirurgical : l’opération consiste en une réfection de la sangle musculaire et des ligaments. Malgré les six semaines de convalescence requises, l’intervention chirurgicale est habituellement une réussite.