Savoir lâcher prise où comment devenir libre et heureux par la sophrologie !
Lâcher prise…d’où vient cette expression d’après vous ? Quel en est son sens ? Que cache-t’elle ?
On se sent attaché, lacéré, noué !
Autant de cordes, de fils, de nœuds qui nous lient à notre enfance, à notre passé, voire à notre entourage personnel ou professionnel.
On voudrait se défaire, couper ces liens qui nous étouffent et nous empêchent de nous sentir libres et heureux.
Aucune prise de recul n’est possible : nous nous sentons « pieds et poings liés ».
Une souffrance se fait sentir, nous en avons « plein le dos.
Nous sommes contraints et nous sentons obligés. Il y a de la dépendance.
Travailler sur nos émotions
Il va nous falloir dénouer tout cela ; à commencer par nos émotions (la peur, la colère, la tristesse notamment) logées au plus profond de nous-même et plus précisément de notre ventre :
On va :
- inspirer profondément,
- bloquer notre respiration,
- expirer en imaginant se délester de ce négatif.
Le ventre se gonfle et se dégonfle, le corps se détend, on perçoit une ondée de calme sur laquelle notre esprit va pouvoir se poser pour lâcher prise par exemple au moment du coucher.
Sous la voix du sophrologue, vous allez pouvoir découvrir des images ressources qui sont les vôtres.
Les images ressources ne demandent qu’à se laisser apprivoiser…. par exemple, on peut imaginer se blottir dans une bulle de calme ou encore s’imaginer à l’abri inondé de lumière…
Apprendre à se concentrer sur ses propres ressources, ne plus dépendre du regard des autres est une profonde richesse.
Mieux que quiconque, vous connaissez la force qui est en vous. En fermant les yeux, vous arrivez à la localiser dans vos jambes, vos bras, la pulpe de vos doigts.
De la même manière, vous cernez vos blocages (peur, freins, tensions etc…) parfois installés depuis l’enfance.
Vous êtes peut-être marqué par un évènement traumatisant survenu dans votre vie. Il vous appartient de vous en détacher.
Les exercices de déplacement du négatif vont vous y aider.
Les exercices de déplacement du négatif en sophrologie
L’enfance n’est pas toujours une période heureuse, et certains traumatismes se sont installés depuis bien longtemps, entrainant une codépendance dont il n’est pas aisé de se sortir !
L’enfant doit satisfaire les grandes personnes qui l’entourent.
Il doit écouter, obéir, pour grandir et devenir autonome.
Devenu adulte, il va travailler, se marier peut-être, transmettre ! Voila de nouvelles chaines qui s’installent !
La pratique de la sophrologie va permettre de se défaire des poids du passé. Si certains semblent lourds, on va apprendre à les déposer ; à lâcher….
La vie peut être vécue de différentes manières, suivant le regard que l’on pose sur elle.
Il n’est pas question de nier les souffrances mais d’apprendre à vaincre la douleur.
Apprendre à accepter plutôt que résister, laisser le ballon s’envoler et se sentir léger.
La liberté se conquiert seul(e), il ne faut l’attendre de personne.
On se détache de l’approbation de ses proches, de son conjoint, de ses enfants de sa famille, de son milieu professionnel.
Ce sont des couches successives d’obligations qui se déposent laissant apparaitre nos désirs réels.
L’exercice de la rivière
L’exercice « de la rivière » permet de comprendre l’expression « laisse couler » : la vie est un fleuve, pas toujours tranquille, et nous devons l’accepter, capituler.
Le lâcher prise est un véritable travail sur soi, il faut du courage pour accepter de rester immobile et de ressentir ce qui doit être ressenti.
S’éloigner des obligations, avancer vers une nouvelle perception de nous même demande une volonté réelle et profonde.
Penser que nous sommes responsables du bonheur de nos parents, de nos enfants ou de qui que ce soit entraine une notion de culpabilité.
Nous avons besoin de contrôler, d’agir pour les autres. « Lâches les » nous dirons nos proches !
Combien de femmes (ou d’hommes) ont du mal à laisser leurs enfants partir, persuadé(e) qu’eux seul savent ce qui est bon pour lui !
il s’agit de reconnaitre ses propres limites et de les respecter.
Chacun fait de son mieux.
On donne naissance à une énergie positive d’amour. Chacun se sent libre, on lâche les dépendances affectives, alimentaires, voir à certaines substances toxiques.
On finit de se faire mal pour se faire du bien !
On dirige sa vie, et on ne se laisse pas manipuler de même qu’on ne dirige plus les autres.
« Je deviens solide comme un arbre dans une forêt d’arbres », voilà une visualisation positive qui procure à votre mental une ressource, et installe votre corps dans son alignement.
Il y a un « avant » et un « après » le travail sur soi mené avec un sophrologue. On s’installe dans « un lâcher prise », dans un nouveau « mode de vie ».
Article rédigé par Anceline Sidlovski
Sophrologue certifiée RNCP
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