Le cancer de la bouche comporte plusieurs localisations différentes : gencives, glandes salivaires, plancher buccal, palais, mâchoire. Chacune d’entre elles présente un caractère distinctif et une évolution clinique particulière nécessitant un traitement spécifique et appelant un diagnostic différent selon les cas.
L’ensemble de ces tumeurs représente près de 2 p. cent de tous les cancers ; elles s’observent à tout âge, mais surtout chez les sujets âgés, et sont deux fois plus fréquentes chez l’homme que chez la femme.
Les facteurs prédisposants sont le tabagisme (cigarettes, pipe, cigare), une mauvaise hygiène bucco-dentaire et l’abus d’alcool. En Inde et dans plusieurs autres pays d’Asie, une fréquence élevée de cancers de la bouche a pu être associée à l’habitude de mâcher du tabac et du bétel.
Cancer de la bouche Danger : Non traités, ces cancers sont d’issue fatale.
Cancer de la bouche Symptômes :
Le cancer lui-même est souvent précédé de l’apparition de taches blanchâtres et épaissies sur la muqueuse buccale, accompagnée d’une induration Découvertes parfois fortuitement au cours d’un examen dentaire, ces taches ne sont pas nécessairement malignes mais requièrent impérativement une surveillance médicale. A un stade plus évolué, il se forme des saillies irrégulières ou des ulcérations profondes accompagnées de douleurs, de saignements, d’une mauvaise haleine et d’une raideur de la mâchoire. Traitement : Traitement chirurgical associé aux radiations.
Cancer de la bouche Prévention :
Observer une hygiène bucco-dentaire rigoureuse (surtout chez les sujets âgés) ; éviter les agents irritants (tabac, abus d’alcool) ; réagir rapidement dès l’apparition des symptômes précoces.
Cancer de la bouche survie :
Les patients présentent un taux de survie plutôt faible et corrélé à l’âge: 30% de survie à 5 ans et 5 à 10% de survie à 10 ans. Les cancers buccaux sont à l’origine de 3% des décès chez l’homme et 1% chez la femme. Les personnes de 50 à 70 ans et notamment celles ayant eu une consommation élevée d’alcool ou de tabac sont les plus à risque. Or, un diagnostic précoce des cancers buccaux est garant d’une augmentation sensible du taux de survie, indique le Pr Ahmed Feki (Strasbourg) dans sa présentation écrite. « Le dépistage précoce des lésions potentiellement suspectes, précurseurs du cancer, réduit le risque de séquelles anatomiques et augmente ainsi la qualité de vie des patients », ajoute-t-il.
(Source: sante-guerir.notrefamille.com)