Aux Etats-Unis, les cancers du côlon et du rectum viennent en deuxième position chez la femme et en troisième position chez l’homme, alors que dans d’autres pays, comme le Japon, leur incidence est beaucoup plus faible.
Chez les populations immigrées, on relève des fréquences similaires à celles du pays d’accueil. La plupart de ces tumeurs s’observent après l’âge de cinquante ans ; les hommes y sont légèrement plus exposés que les femmes.
Les sujets ayant un antécédent personnel ou familial de colite ulcéreuse, de polypose ou de déficit immunitaire (défaillance du système immunitaire à produire des anticorps) présentent un risque accru.
Cependant, les facteurs liés à l’environnement sont probablement plus importants ; l’alimentation joue peut-être un rôle décisif, mais les facteurs exacts n’en sont pas encore démontrés. Certains spécialistes préconisent une alimentation riche en fibres végétales et en substances augmentant le volume des selles, d’autres pensent que l’accroissement de la fréquence de ces cancers est liée à une consommation élevée de viande (viande de boeuf surtout).
Cancer du côlon et du rectum Danger : Non traités, les cancers du côlon et du rectum sont d’issue fatale.
Quels sont les symptômes du cancer du côlon ?
Une modification persistante du transit intestinal et des selles (en particulier un rétrécissement des selles), une gêne ou une douleur ne disparaissant pas à la défécation, une hémorragie rectale, une anémie inexplicable, une défécation difficile ou douloureuse, une alternance de constipation et de diarrhée sont autant de symptômes pouvant faire suspecter un cancer. L
es douleurs, l’amaigrissement et l’occlusion intestinale caractérisent le stade avancé de la tumeur.
Cancer du côlon et du rectum Traitement :
Les tumeurs du côlon et du rectum nécessitent un traitement chirurgical radical. Bien que les parties saines de l’intestin soient très sensibles aux radiations, la radiothérapie et la chimiothérapie sont parfois associées à la chirurgie.
Cancer du côlon et du rectum Pronostic :
50 p. cent de l’ensemble des patients ont une survie dépassant deux ans après le diagnostic. La moitié des patients âgés de moins de quarante-cinq ans au moment du diagnostic ont une survie dépassant dix ans. Ces résultats attestent la guérison véritable des cas diagnostiqués suffisamment tôt pour être traités efficacement.