Le galanga fait partie de la famille des Zingiberaceae et appartient à la même famille que le gingembre. Le terme galanga renvoie à plusieurs sortes de plantes à rhizomes.
On peut citer par exemple le grand galanga (Alpinia galanga) et le petit galanga (Alpinia officinarum). Les différents types de galanga sont utilisés dans les cuisines et médecines traditionnelles asiatiques, notamment thaïlandaise, chinoise et indienne.
Le galanga proposent de nombreux bienfaits pour la santé: il peut notamment lutter contre le cancer, soulager les nausées et dispose de propriétés anti-inflammatoire… Alors découvrons en détail comment le galanga peut-être bénéfique pour notre santé…
7 bienfaits du galanga
En plus de son utilisation en cuisine, le galanga possède de nombreuses vertus pour la santé humaine. L’ayurveda l’utilise notamment comme médicament pour traiter de nombreux problèmes. Pour cause, il a été prouvé que le galanga contient de nombreux composés phytochimiques qui jouent un rôle important pour la santé du corps. Voici quelques bienfaits du galanga :
1. Empêche l’inflammation et l’arthrite
Certaines études ont montré que le galanga contient des substances anti-inflammatoires appelées gingerol qui inhibent les synthèses de prostaglandines et inhibent les histaminiques et les voies sérologiques. Le rôle anti-inflammatoire du galanga peut aider à réduire les symptômes de l’arthrite et aider le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. La polyarthrite rhumatoïde est un trouble articulaire causé par l’inflammation et par une maladie auto-immune de longue durée.
2. Augmente le nombre de spermatozoïdes
Certaines parties de la racine du galanga peuvent s’avérer utiles pour favoriser la fertilité masculine. Dans une étude conduite sur un rat, des chercheurs en Iran ont découvert que le galanga augmentait le nombre de spermatozoïdes et la motilité ( la capacité de se déplacer). (12)
Une étude au Danemark a examiné l’effet d’un rhizome de galanga, associé à un extrait de fruit de grenade, sur les spermatozoïdes chez les hommes en bonne santé. Les chercheurs ont constaté que le nombre de spermatozoïdes mobiles augmentait de trois fois la quantité en placebo. (13)
3. Soulage le mal des transports et les nausées matinales
En mâchant de la chair de galanga, certaines communautés pensent pouvoir guérir le mal des transports. En fait, l’huile aromatique de galanga peut effectivement stimuler et apaiser les nerfs. Les femmes enceinte souffrent généralement de nausées matinales et boire des tranches de galangal brassées avec de l’eau chaude et du miel peut aider à soulager les nausées matinales.
4. Baisse le taux de lipides dans le sang et le cholestérol
Certains chercheurs chinois ont indiqué que l’extrait de galanga pourrait inhiber de manière puissante la synthèse d’acide gras. Le galanga inhiberait le mécanisme de synthèse de graisse par les flavonoïdes, comme la galangine, la quercétine et le kaempferol. Des chercheurs en Corée ont également montré que l’extrait de galanga a considérablement baissé le taux de triglycéride et le cholestérol.
5.Lutte contre le cancer
L’atout le plus frappant du galanga, selon la communauté scientifique, est sa capacité à combattre et potentiellement empêcher un grand nombre de cancers et de tumeurs. (1)
Cancer de l’estomac
Une étude menée en 2014 en Iran a révélé qu’un extrait liquide de galanga a considérablement détruit le nombre de cellules cancéreuses gastriques lors d’un test de laboratoire après 48 heures. (2)
Leucémie
Les cellules aiguës de leucémie myélomonocytaire, une leucémie qui commence dans la moelle osseuse, ont été exposées à un extrait liquide de galanga dans le but de trouver un traitement naturel contre le cancer qui n’endommagerait pas les cellules adjacentes, comme une chimiothérapie dangereuse. Les chercheurs qui ont menés l’étude ont suggéré que cela pourrait être un remède potentiel pour cette forme de leucémie. Cependant, cette étude n’est qu’un début, car il faudrait beaucoup véritablement plus de recherches pour examiner les effets de cet extrait sur des cellules saines avant de le tester sur des sujets vivants. (3)
Mélanome
Des chercheurs de l’Université Nationale de Chiayi à Taïwan ont étudié l’impact de trois composés de la racine du galanga sur les cellules de mélanome (cancer de la peau). Les trois composés ont eu un effet « antiprolifératif », ce qui signifie qu’ils ont arrêté la croissance de nouvelles cellules. (4)
Cancer du pancréas
Une étude publiée en 2017 a testé de multiples composés de galanga dans un laboratoire et leur impact sur les cellules de cancer du pancréas, il a été constaté qu’ils ont arrêté la croissance de nouvelles cellules et supprimé les voies génétiques responsables de l’expansion de l’impact du cancer. (5)
Cancer du colon
La première fois que le galanga a été étudié pour lutter contre des cellules cancéreuses humaines du cancer du colon (en 2013), les scientifiques ont constaté qu’il provoquait l’apoptose (mort cellulaire) sur deux types de cellules de cancer du côlon. (6)
Cancer du sein
En 2014, une université iranienne a constaté qu’un extrait de galanga a engendré l’apoptose dans la lignée cellulaire du cancer du sein humain, MCF-7, mais n’a pas nuit aux cellules mammaires saines, MRC-5. (7)
Cancer du foie
L’une des raisons pour lesquelles le cancer est si dévastateur pour le corps humain est le fait qu’il propage ou « se métastase» à d’autres organes d’origine. Ceci est particulièrement vrai avec le cancer du foie. Une étude réalisée à Taiwan en 2015 sur l’impact des composés des extraits de galanga sur des cellules HepG2 (un type de cancer du foie) a révélé que les composés naturels ont diminué l’occurrence de la métastase en empêchant les cellules de se fixer à d’autres cellules saines. (9)
Dans une autre étude liée au cancer du foie, une thérapie combinée a été utilisée avec du galanga et des agents thérapeutiques plus courants, produisant un effet apoptotique plus significatif que les thérapies individuelles. (10)
Cholangiocarcinome (cancer des voies biliaires)
Cette forme particulière de cancer se traduit par un cancer agressif qui infecte les voies biliaires qui relient le foie à l’intestin grêle. Cela affecte plus fréquemment les personnes vivants dans les régions tropicales et sous-tropicales, en particulier la Thaïlande. L’extrait de rhizome de Galangal testé dans une étude réalisée en Thaïlande en 2017 a prolongé la durée de vie des souris testées, a diminué le risque d’incidence de métastase et n’a produit aucun effet secondaire notable sur les sujets. (11)
6. Prévient les maladies cardiaques et les problèmes cardiovasculaires
Dans le système circulatoire, le galanga réduit les contractions cardiaques et le débit cardiaque en augmentant l’approvisionnement en sang du système gastro-intestinal et d’autres organes vitaux. Dans la médecine ayurvédique ou indienne, le galanga sert souvent de médicament traditionnel contre les maladies cardiaques. Le galanga est considéré comme le meilleur « remède maison » pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux dans les pays germanophones comme l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse.
7. Soulage l’asthme
Le Galanga joue également un rôle important dans le maintien d’un système respiratoire sain. Le galanga, utilisé comme médicament a un effet antispasmodique qui réduit l’expectoration (Kapha) et dilate les bronchioles afin d’atténuer l’asthme. Il peut également être utilisé pour les troubles de la parole tels que la dysarthrie, le balbutiement et l’aphasie.
Informations nutritionnelles
Une portion de racine de galanga (100 grammes) contient environ: (29)
• 71 calories
• 15 grammes de glucides
• 1 gramme de protéine
• 1 gramme de graisse
• 2 grammes de fibres
• 5,4 grammes de vitamine C
Précautions
Comme la plupart des herbes, vous devriez éviter d’utiliser le galanga pendant la grossesse, à moins d’être surveillée de près par un médecin.
Le galanga est un aliment relativement hypoallergénique, suggéré dans certains cas pour diminuer l’intensité des réactions allergiques, il y a donc de grandes chances que vous ne ressentiez aucun symptôme d’allergie après l’avoir consommé. (32)
Le galanga (en particulier l’Alpinia galanga, qui est le grand galanga) pourrait augmenter la quantité d’acide gastrique que vous produisez. Si vous êtes atteints du RGO (reflux gastro-œsophagien) ou d’ulcère peptique, il est préférable d’éviter le galanga, à moins qu’il ne soit recommandé par votre médecin traitant. (33)
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