Baume du Pérou – Balsamum peruvianum Légumineuse Papil
Le baume du Pérou provient d’un arbre : Myroxylon balsamum, var. pereirae ou M. pereirae. L’arbre ne pousse pas au Pérou, mais forme des forêts à la côte Pacifique de Amérique centrale, surtout San Salvador. On récupère le baume d’une manière tout à fait différente de celle avec laquelle on récolte le baume de Tolu. Il s’agit d’un mélange de trois qualités de suc : un baume de couleur jaunâtre, des gousses (le baume blanc). Il y a aussi un baume qui provient du Pérou (mais aussi de Bolivie), le quino-quin. Il s’agit d’un arbre nommé Myroxylon balsamum, var. punctatum. A notre connaissance, ce baume n’est pas utilisé en médecine, mais comme encens.
Principaux constituants connus : acides cinnamique et benzoïque, éthers, coumarine, vanilline, résine…
Propriétés :
- antiseptique
- antiparasitaire
Indications :
lisage interne :
- quelquefois dans la tuberculose
- les leucorrhées.
Usage externe :
- topique (gale, ulcères douloureux, fistules anales, leucoplasie buccale)
- tuberculose laryngée, osseuse, ganglionnaire.
Comment l’utiliser :
Usage interne :
- pilules de 0,05 ou 0,10 g — 0,25 à 1 g par jour.
Usage externe :
- pommade à 1 ou 2 % ;
- glycéré au 1/10; en inhalations (mixture alcoolisée).
N.B. : Le baume du Pérou est peu toxique, mais à hautes doses, il peut provoquer une irritation rénale ou intestinale, même en applications externes.
Crédit photo: http://huiles-essentielles.website-ondemand.com