Ankylostomiase: Symptômes, Prévention et Traitement

Ankylostomiase (anémie des mineurs)

L’ankylostomiase existe à l’état endé­mique dans les régions sub- et intertro­picales. La larve de l’ankylostome pénè­tre chez l’homme par voie cutanée, généralement à la plante du pied, puis atteint l’intestin grêle où s’achève sa maturation.

Les vers s’accrochent à la muqueuse duodénale et se nourrissent de sang. L’infection, qui peut compren­dre plusieurs centaines d’ankylostomes, entraîne une perte importante de sang – chaque ver ingère quotidiennement jusqu’à 1 cm’ de sang – qui dépasse largement la capacité de l’organisme à fabriquer de nouvelles cellules san­guines.

Les œufs sont éliminés dans les selles. L’absence d’installation sanitaires ou de latrines favorise la pénétration des larves par le pied, et le cycle recommence.

Ankylostomiase Danger : Anémie due à la perte de sang, troubles cardiaques, retard du dévelop­pement physique et mental chez l’en­fant. Dans les formes sévères, la mort par dénutrition peut survenir.

Ankylostomiase Symptômes :

La phase initiale se traduit par des manifestations cutanées au point de pénétration des larves : ulcérations, bulles ou papules accompagnées d’un purit intense (« gourme des mineurs »).

Anémie, faiblesse, fatigue, pâleur, selles noires, faim excessive (l’organisme s’efforçant de compenser les pertes de sang dues au parasite), essoufflement à l’effort et palpitations sont des symp­tômes habituels ; la perte continue de sang entraîne une surchage de travail pour le coeur afin de maintenir l’orga­nisme en vie.

Ankylostomiase Traitement :

On utilise divers an- thelminthiques, tous très efficaces. Les médicaments de choix sont le pyrantel (pamoate) ou l’hydroxynaph- toate de béphéniurn. Sans traitement, la maladie peut durer plusieurs dizaines d’années.

Ankylostomiase Prévention :

Dans les zones d’endémie, la mise en place d’installations sanitaires d’évacuation des fèces humaines et le port de chaussures peuvent contribuer à éliminer l’ankylostomiase.