Aménorrhée (absence de règles)
L’absence de règles est normale avant la puberté, pendant la grossesse et après la ménopause. Mais elle peut être due à une malformation congénitale, telle que la malfaçon ou l’absence d’utérus, ou bien l’imperforation de l’hymen (membrane fermant le vagin chez la vierge).
L’aménorrhée est également un symptôme témoignant d’un dysfonctionnement glandulaire, d’une maladie chronique, d’un trouble du métabolisme comme le diabète, la malnutrition, l’obésité et les tumeurs, enfin, plus grave, d’une névrose née d’un choc affectif violent (échec amoureux, divorce, etc.). La frigidité peut aussi entraîner ou être à l’origine de l’aménorrhée. Certaines drogues, comme la morphine, la nitroglycérine ou le thallium (agent dépilatoire), favorisent l’aménorrhée ; un changement dans le cadre de vie ou un voyage la provoque parfois temporairement.
Les règles apparaissent généralement entre douze et quatorze ans. Si une fille atteint l’âge de seize ans sans avoir eu ses premières règles, elle doit consulter un gynécologue.
Le traitement de l’aménorrhée n’est efficace que dans la mesure où il s’applique à l’affection causale.
Danger : Non traitée, l’aménorrhée perturbe les fonctions de reproduction. Elle peut également signifier la négligence à l’égard d’une tumeur grave, avec toutes les conséquences que cela suppose.
Aménorrhée Symptômes :
Absence de flux menstruel. Certaines femmes manifestent tous les signes caractéristiques de la menstruation, mais sans écoulement de sang.
Aménorrhée Traitement :
Une exploration physique complète, en particulier du bassin, permettra d’identifier la cause du trouble. On procède pour cela à divers examens : urines, sécrétion thyroïdienne, métabolisme basai, frottis vaginal, indice de maturation. L’examen de la courbe de température permet de révéler la stérilité, la fonction ovarienne est mise à l’étude.
En cas d’obésité ou d’hirsutisme (système pileux anormalement développé), il peut s’agir d’une atteinte d’origine surrénalienne.
En cas d’imperforation de l’hymen, absence d’ouverture dans l’hymen), on procède à une excision partielle.
Lorsque l’éventualité d’une tumeur a été écartée, c’est le traitement hormonal qui est le plus souvent appliqué. Les troubles névrotiques requièrent l’assistance d’un psychiatre, mais même dans ce cas, les oestrogènes sont bénéfiques. Le traitement hormonal est d’une grande efficacité en cas d’aménorrhée due à l’infantilisme féminin (absence de développement des caractères sexuels : pas de pilosité pubienne, immaturité et ambiguïté sexuelles).
Résultat: Réservé. Il dépend de l’affection causale. Dans certains cas, l’aménorrhée peut être complètement guérie, dans d’autres, l’assistance médicale reste limitée.
Attention : S’auto-administrer des hormones peut être excessivement dangereux. Seul un médecin compétent est qualifié pour prescrire le traitement adéquat.