allaitement maternel

Les 10 meilleurs conseils pour réussir l’allaitement maternel

L’allaitement maternel est, bien en­tendu, le moyen le plus naturel d’ali­menter un nouveau-né. Il est en général fortement recommandé, excepté dans certains cas mentionnés ci-dessous.

Quels sont les bienfaits de l’allaitement maternel ?

  • L’allaitement maternel est l’alimenta­tion idéale du nouveau-né pendant les premiers mois de la vie.
  • Le lait de la mère est immédiatement disponible, ne coûte rien, est à une température idéale et exempt de conta­mination bactériologique. Les pro­blèmes nutritionnels sont beaucoup moins fréquents chez les bébés nourris
    au sein que chez ceux nourris artificielle­ment.
  • L’allaitement maternel crée un lien très fort entre la mère et l’enfant et procure au tout-petit la sécurité, le contact charnel et l’affection dont il a besoin.

Quelles sont les contre-indications à l’allaitement maternel ?

L’allaitement maternel est contre indiqué dans les cas suivants:

  • Maladie grave de la mère (tuber­culose, anémie, maladie cardiaque, cancer).
  • Mère toxicomane ou contrainte de prendre des médicaments dangereux pour l’enfant, mère sous-alimentée.
  • Fissures ou crevasses des mamelons, mastite (contre-indications tempo­raires).
  • Inaptitude du nourrisson à la succion (prématurité, bec-de-lièvre).
  • Troubles mentaux graves de la mère ou aversion d’ordre psychique pour l’allaitement maternel.

L’importance de l’hygiène des seins pendant l’allaitement

Lorsque les mères ne lavent pas correctement leurs seins et leurs mamelons, elles exposent leur bébé à diverses maladies et infections.
Un sein avec une mauvaise hygiène contient des germes et lorsqu’un nourrisson le tète, il y a de fortes chances qu’il tombe malade.
Parmi les affections courantes qui peuvent survenir lorsqu’un enfant tète des seins sales, mentionnons la fièvre, la diarrhée, les vomissements, le développement de gaz et la perte d’appétit du bébé. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de respecter les consignes suivantes:

  • Les mamelons doivent être nettoyés à l’eau avant et après chaque tétée, et les seins lavés à l’eau et au savon une ou deux fois par jour.
  • Si une crevasse apparaît, il faut garder le sein bien au sec et enduire la lésion avec de la vaseline.
  • Il est conseillé de porter un soutien- gorge adapté pendant toute la période d’allaitement.

Les facteurs favorisant une bonne lactation

  • La mère doit se sentir calme et détendue. L’anxiété et la dépression contribuent à réduire, sinon à empêcher complètement la lactation.
  • La mère doit être en parfaite santé, suivre un régime alimentaire très équili­bré (riche en protéines, en vitamines et en minéraux, surtout le calcium, et constituant un apport calorique et li­quide suffisant), bien se reposer et prendre de l’exercice. Toute affection, même bénigne, doit être traitée immédiatement.
  • Pour stimuler au mieux la lactation, la mère doit vider complètement le sein après chaque tétée, au besoin manuelle­ment ou par des moyens mécaniques.
  • Les médicaments ou les drogues passent dans le lait, il faut éviter ceux qui sont nuisibles au nourrisson. Parmi eux, la nicotine, les salicylates, la quinine, l’iode, les barbituriques, les opiacées, les hormones (celles de la pilule contraceptive, par exemple), les sulphanomides et l’atropine.
  • L’insuffisance de la lactation peut être provoquée par : les troubles hypo- physaires ; la maladie ; les facteurs émotionnels ; une mastite ; la sous- alimentation ; l’anémie ; une interrup­tion dans l’allaitement ; la pilule contraceptive.

Adoptez une bonne hygiène de l’allaitement

  • Le meilleur horaire des tétées est celui qui se régule sur la demande de l’enfant Toutefois, s’il n’est pas conforme aux disponibilités de la mère, on respecte en principe des intervalles de trois à quatre heures entre chaque tétée.
  • Il ne faut pas chercher à donner au bébé plus qu’il ne le désire, car lui-même connaît parfaitement ses besoins. Il faut également le laisser dormir autant qu’il le veut entre les tétées et ne pas le reveiller pour le nourrir.
  • Au moment de la tétée, l’enfant doit avoir faim et être au sec. La mère doit s’installer le plus confortablement possi­ble en position semi-assise, de façon à pouvoir maintenir pendant toute la durée de la tétée le buste du nourrisson surélevé.
  • Lorsque l’allaitement au sein est sans problème, l’enfant semble satisfait, dort au moins trois heures après une tétée, ne demande pas trop souvent le sein et paraît en pleine santé.
  • En revanche, lorsque l’allaitement au sein est insuffisant, l’enfant réclame encore après avoir vidé les deux seins, tète avec voracité, a un sommeil agité, dort de courtes périodes entre les tétées et cesse de prendre du poids, alors que par ailleurs il semble en pleine santé.
  • Le nourrisson doit éructer après chaque tétée ; il faut alors le tenir verticalement contre l’épaule, et le fric­tionner doucement ou lui donner de toutes petites tapes dans le dos.

Sevrage

  • L’âge le plus favorable pour le sevrage se situe entre six et neuf mois, mais il faut éviter de sevrer un nourrisson en période de grosse chaleur.
  • 11 faut progressivement remplacer les tétées au sein par des biberons de lait chaud, en commençant par intercaler sein et biberon. On peut tenter d’intro­duire la nourriture solide plus tôt que de coutume si l’enfant paraît particuliè­rement affamé.
  • Après un an, le lait maternel seul ne suffit plus à nourrir correctement l’en­fant, qui risquerait de souffrir de graves carences (y compris l’anémie) s’il ne bénéficiait pas, au moins en partie, de l’apport d’autres aliments.