L’Ayurveda n’a pas de remèdes standards comme les pharmacopées allopathiques.
Les remèdes ayurvédiques produits industriellement ne tiennent pas compte des particularités qui caractérisent un déséquilibre grave dans un corps particulier.
Ce qui est le propre de l’Ayurveda, c’est l’attention minutieuse qu’il prête aux particularités d’une maladie, différentes d’un corps à un autre, d’un état à un autre.
En outre, des remèdes auto prescrits peuvent faire long feu s’ils ne sont pas destinés à des affections à court terme. li faut avoir tout cela à l’esprit, quand on s’occupe de la maladie. On commet souvent l’erreur de prendre des symptômes superficiels pour les maladies enracinées qui causent ces symptômes. Consultez des praticiens experts, au lieu de vous aventurer dans l’automédication pour les maladies graves.
L’Ayurveda considère l’écart de conduite (prâjnaparadha) comme la cause principale de maladie. Être dans l’incapacité de comprendre la voie ayurvédique relève de cette erreur. Cela conduit à adopter des habitudes contre-productives de conduite corporelle – ingestion de substances mauvaises, mauvaise excrétion, programme irrégulier et inattentif.
Une peur prolongée, l’anxiété, l’agressivité, la tension, le désir; et la fatigue, sont des signes sûrs du développement de dysfonctionnements dans le corps et d’un déséquilibre de la personne.
Le mental est le cocher du corps. Si le mental acquiert de mauvaises habitudes, le corps est laissé à lui-même, sans ancre ni gouvernail. Un corps sans gouvernail sombre dans l’abîme de la maladie sans fin. La Caraka Samhita dit que « laissant de côté toutes les autres choses, le corps doit être protégé avec grand soin ; car; en son absence, toutes les autres activités (des êtres humains) cessent d’exister». Suivre la voie de l’Ayurveda, ce n’est pas laisser le corps et le mental à la dérive, en sorte qu’ils ne soient d’aucune utilité pour soi-même et les autres.
L’Ayurveda présente une voie holistique de vie intelligente, faisant d’une santé parfaite une affaire de choix.