Nom scientifique: SMILAX OFFICINALIS – Kunth.
Liliacées
Autres noms :
- Smilax syphilitica
- Smilax medica
- Smilax peruviana
Autres appellations :
Salsaparri lha de botica – Japecanga mineira, J. minerva
- Sarza, Salsa – Cipo-em – Sarsapari awurzel (Allemagne)
- Sarsaparilla (Angleterre) – Salsepareille (France).
Origines :
Pérou, Mexique et Brésil, principalement dans les Etats du Para et de l’Amazonie, ainsi qu’au Minas Gérais.
Salsepareille Plante médicinale :
Grande liane sarmenteuse.
- Tige cylindrique ou anguleuse, armée d’aiguillons épars, qui se propagent par le milieu des noeuds munis d’un grand nombre de longs radicules flexibles.
- Feuilles coriaces, oblongues ou oblongues-lancéolées avec des vrilles à la base des pétioles.
- Fleurs petites, en racèmes axi Maires.
- Fruit : baie rouge, graine ronde, plus ou moins aplatie.
- Rhizome épais et ligneux, brun-rouge ou brun-grisâtre, sillonné longitudinalement ; les radicules sont formées d’une partie corticale juteuse à l’état frais et d’une moelle ligneuse à longues fibres parallèles, difficiles à rompre transversalement et qui se fendent dans le sens de la longueur.
- Peu d’odeur et saveur mucilagineuse douçâtre et âcre.
Parties utilisées :
Rhizome et racines.
Composition chimique :
- Hétéroside saponinique : salsaponine, smila-saponine et pariline (acide parilique). Les composés de cet hétéroside ( salsapogéni ne, smilagénine et parigénine) sont de structure stéroïde.
- Acide salsapique (acide dicarboxilique ).
- Huile essentielle et résine.
- Acide gras, stérols, glucose, amyle, etc.
Salsepareille Propriétés et Indications thérapeutiques :
- Dépuratif, diaphorétique, diurétique, antisyphilitique, antirhumatismal et contre les maladies de la peau.
- En 1928, Perutz a étudié son action contre la syphilis, principalement comme stimulant de la défense de l’organisme.
- En 1939, Rittman et Schneider ont démontré son utilité dans les syndromes azotémiques et dans I ‘ hypoazoturie. . En 1940, Faozoi et Bertazzoni l’ont étudié dans des cas d ‘ hyperazoturie.
- Philippson, en 1931, Grutz et Bürgen, en 1933, Ritter en 1936, Thurmon en 1942 obtinrent de bons résultats dans les traitements du psoriasis.
- La Salsepareille aurait une action favorable dans l’élémination du cholestérol.
- Cette plante est donc utilisée dans les cas de syphilis, néphrite azotémique, rhumatismes, goutte, dermatose et dans les traitements contre l’artériosclérose.
- La sarsapogén i ne renforce la valeur des médicaments et des aliments car elle active la résorption et tout le métabolisme (Schauenberg) .
Note : Introduite au XVIIe siècle en Europe, on employa la Salsepareille contre les maladies contagieuses et la syphilis.
- Aujourd’hui l’industrie alimentaire en fait un large emploi pour former une écume dans les boissons sucrées, jus de fruits, limonades, et surtout dans la bière (Schauenberg).