Affection rare, le mélanome malin est de loin le cancer cutané le plus dangereux. Sa cause est inconnue. L’évolution de la tumeur est imprévisible : elle peut s’étendre et métastaser très rapidement ou évoluer lentement. Les sujets roux et blonds y sont particulièrement exposés. La plupart des mélanomes malins se développent à partir d’un nævus. Ils s’observent dans toutes les classes d’âge, avec toutefois une incidence maximale entre quarante et soixante-dix ans.
Mélanome malin Danger : L’évolution est très souvent mortelle en raison de la formation rapide de métastases.
Mélanome malin Symptômes :
Le mélanome malin se traduit par une soudaine extension d’un nævus, l’apparition d’une pigmentation foncée et d’une ulcération accompagnée de saignement. La couleur des nævi peut se modifier, passant de rougeâtre à bleu-noir. Toute inflammation ou halo pigmenté apparaissant à la base d’un grain de beauté est également suspecte.
Mélanome malin Traitement :
Excision chirurgicale aussi précoce que possible du nævus et des tissus avoisinants. Les tumeurs de la face sont parfois traitées par irradiations afin d’éviter au maximum les cicatrices inesthétiques. Le traitement peut nécessiter l’intervention sur un ganglion local.
Dans les mélanomes du bras et de la jambe comportant une atteinte locale d’un ganglion lymphatique, de nouvelles techniques basées sur l’utilisation de l’hydroxyrée, de l’actinomycine et du BCNU ont été bénéfiques dans 25 à 30 p. cent des cas.
Mélanome malin Prévention :
Toute modification d’aspect d’un grain de beauté nécessite un examen médical immédiat.
Résultat: Non traité, le mélanome malin évolue rapidement vers une issue fatale. Les régressions et les cicatrisations spontanées sont rarissimes. Pour les mélanomes sans métastases, des rémissions de plus de cinq ans s’observent dans 60 p. cent des cas à condition de suivre un traitement adéquat. En cas de métastases, le pronostic est très réservé.