Cancer du poumon: Symptômes, Prévention et Traitement

Cancer du poumon (cancer broncho-pulmonaire)

C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme, mais son incidence augmente également chez la femme ; c’est aussi celui qui peut sans doute être le plus facilement évité. Le cancer du poumon atteint principalement des hommes de plus de quarante-cinq ans, gros fumeurs, exposés à des poussières ou à des polluants dans leur travail et vivant dans de grandes agglomérations. Toutefois, personne ne peut considérer être à l’abri de la maladie.

Cancer du poumon Symptômes :

Les symptômes initiaux du cancer du poumon ne semblent souvent ni graves ni alarmants, et n’incitent que très rarement à consulter ; ils compren­nent une douleur thoracique légère, une toux modérée ou une respiration légère­ment sifflante, et une mauvaise haleine. Les personnes âgées, en particulier les fumeurs, pensent souvent qu’un certain essoufflement est un phénomène normal qui ne nécessite pas d’examen médical.

Par la suite, la toux devient persis­tante et pénible, accompagnée d’une respiration sifflante et de fièvre ; il y a souvent une douleur rétrosternale sourde ou lancinante. A mesure que la maladie progresse, elle s’accompagne de perte de poids, de fatigue, d’enroue­ment, de sueurs nocturnes.

L’hémoptysie (crachements de sang) est habituellement un signe tardif, mais, dans un faible nombre de cas, elle apparaît dès le début. Des accès répétés de bronchite ou de pneumonie consti­tuent aussi des signes annonciateurs précoces.

Cancer du poumon Traitement :

Le cancer du poumon est une maladie difficile à traiter. Le traite­ment, lorsqu’il est possible, nécessite généralement une pneumonectomie (ablation du poumon) ou une lobecto­mie (ablation d’un lobe du poumon). Cependant, seuls 30 p. cent environ des cas sont opérables. La radiothérapie et la chimiothérapie sont appliquées lors­que la maladie se diffuse à l’extérieur du poumon ou lorsque l’intervention chirurgicale semble trop risquée. Les médicaments le plus souvent utilisés sont les suivants : thiotépa, cyclo- phosphamide. et parfois fluorouracil-5, associés aux irradiations. La régression de la tumeur s’observe, au mieux, chez un tiers des patients ; les périodes de rémission sont de brève durée.

Le diagnostic est établi à l’aide d’un examen radiologique complet, de l’exa­men des expectorations, d’une bronchoscopie et d’une biopsie.

Cancer du poumon Prévention :

La dose létale est d’environ vingt cigarettes par jour pendant trente ans. Quarante cigarettes ou plus par jour représentent un risque trente fois plus élevé chez le fumeur que chez le non-fumeur. Dans 80 p. cent des cas, le cancer broncho-pulmonaire peut être attribué au tabagisme (fumeurs de cigarettes essentiellement).

Les agents cancérigènes industriels et la pollution atmosphérique (résidus de combustion provenant des systèmes de chauffage, fumées industrielles non trai­tées, gaz d’échappement, poussières, amiante des routes asphaltées) sont un facteur évident de l’augmentation des cancers broncho-pulmonaires, dont l’in­cidence est plus élevée dans les grandes cités industrielles.

Ceux qui inhalent dans leurs pou­mons à la fois la fumée de cigarette et l’air pollué des villes sont de loin les plus exposés.

La prévention passe par des mesures visant à limiter la pollution atmosphéri­que et industrielle.