Avitaminose K (hypoprothrombinémie)
La vitamine K, qui est synthétisée par les bactéries intestinales, est indispensable pour la coagulation du sang.
Chez le nourrisson, le tube digestif est stérile durant les cinq premiers jours de la vie, entraînant un phénomène de carence ; en raison du risque d’hémorragie, on évite donc de pratiquer la circoncision et d’autres interventions chirurgicales dans la première semaine suivant la naissance.
La vitamine K existe à l’état naturel dans le lait, le foie, le chou, le chou- fleur, les épinards et autres légumes verts à feuilles, les tomates, l’huile de soja.
La carence en vitamine K peut résulter de causes diverses : déficit de sels biliaires essentiels à l’absorption de la vitamine K par l’organisme ; traitement prolongé par les antibiotiques et les sulfamides perturbant la flore intestinale ; administration d’huile minérale (paraffine) en guise de laxatif entravant l’absorption de la vitamine K ; affections intestinales telles que la colite ulcéreuse, l’entérite régionale, la sprue, la maladie coeliaque ; obstacle à l’écoulement des sels biliaires, dû à une obstruction des voies biliaires ; traitement anticoagulant.
Danger : Hémorragies graves, en particulier gastro-intestinales et cérébrales.
Avitaminose K Symptômes :
Le déficit du facteur de coagulation entraîne une des hémorragies diverses : nez, gencives, vagin, estomac. Il peut y avoir aussi une hématurie (sang dans l’urine).
Avitaminose K Traitement :
Vitamine K à des doses de 2 à 15 mg par jour en fonction de l’absorption. Une injection de vitamine K, si elle est faite à temps, peut éviter des complications sérieuses. Les besoins quotidiens ne sont pas connus.